Alors que nous vivons en pleine ère du numérique, certaines entreprises étatiques voire certaines administrations, ont encore un peu de mal à rentrer dans ce système qui peut leur apporter beaucoup en termes de crédibilité et de transparence. Ainsi, de Pizolub à Sogara en passant par la GOC et la SGEPP, plusieurs entreprises étatiques ne bénéficient d’aucune visibilité sur le web, ce qui traduit une certaine opacité.
Bien que nous vivions dans un environnement dominé par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et que cette dernière constitue la base d’une société démocratique, bon nombre d’entreprises et d’administrations gabonaises peinent à s’arrimer à ces nouvelles normes de gestion. Ainsi, force est de constater que certaines des plus grosses entreprises étatiques, ne disposent pas du minimum à savoir: un site web référencé.
En effet, malgré la présence d’un ministère chargé de l’économie numérique qui est supposé guider le pays en ce sens, la grande majorité des entreprises appartenant à l’Etat ou encore celles dont l’Etat est actionnaire majoritaire, peinent à se doter d’un site web capable d’offrir une certaine visibilité de leurs actions. Résultat, le pourcentage d’entreprises ne possédant pas encore une vitrine online dans le pays est considérable.
Si ce sujet est d’autant plus important, c’est qu’en 2019, l’importance d’un site internet ne se discute plus. Entre capacité d’offrir des informations modifiables à tout moment, possibilité de proposer un service clientèle online, grande visibilité et bonne stratégie marketing pour attirer de nouveaux clients, un site internet est un symbole de la vivacité et de la productivité de l’entreprise.
Difficile donc de concevoir, qu’une entreprise comme la Sogara qui pesait encore il y a quelques mois plus de 406 millions de dollars faisant d’elle la 10ème entreprise d’Afrique centrale, ne dispose pas d’un site web après plus de 50 ans d’existence. Entre absence de transparence et opacité, bon nombre d’entreprises étatiques ont donc décidé de se passer de ce qui est aujourd’hui un vrai enjeu stratégique.