Ce vendredi 15 novembre, le ministre de l’Economie, M. Roger Owono Mba, s’est rendu au siège de la Confédération patronale gabonaise (CPG) à Libreville.
« Lors des échanges, les parties ont traité d’un certain nombre de questions dont la fiscalité, la parafiscalité, la contribution pour les ordures ménagères ou encore l’insécurité juridique », a indiqué le ministère de l’Economie à l’issue de la rencontre avec la Confédération patronale gabonaise, le principal syndicat des entreprises du pays, présidé par Alain Bâ Oumar qui dirige par ailleurs le groupe IG Telecom SA.
« Il s’agit d’être à l’écoute des opérateurs et d’identifier les moyens de répondre à leurs attentes en tenant compte des intérêt de l’Etat et des consommateurs », a ajouté celui-ci.
Ces dernières années, les autorités gabonaises ont entrepris de travailler étroitement avec le secteur privé. La question de la dette interne (celle contractée par l’Etat sur les entreprises), un sujet majeur de préoccupation, a été purgée début 2018 avec la mise en place d’un échéancier.
« C’est au secteur privé de créer des emplois et à l’Etat de l’y aider », Ali Bongo Ondimba
Si le secteur privé au sens large, investisseurs internationaux comme entreprises nationales, est aujourd’hui l’objet d’autant d’attention, c’est que les autorités misent sur son dynamisme pour accélérer la croissance et favoriser les créations d’emploi. Une nécessité d’autant plus grande que, contrairement aux décennies passées, le pays a entrepris de stopper les embauches à tour de bras dans la fonction publique.
Lors de son interview le 16 octobre dernier dans le quotidien institutionnel L’Union, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait déclaré : « Le meilleur moyen de retrouver le chemin d’une croissance qui soit profitable à tous, est de contribuer à créer des emplois dans le secteur privé et non plus, comme hier, dans le secteur public. Ce sont les entreprises qui sont créatrices d’emplois, et non l’Etat », avait déclaré le président de la République, ajoutant que le Gabon devait « être capable, à court et à moyen terme, de créer 20 000 emplois par an dans le secteur privé formel afin d’intégrer au marché du travail tous les jeunes qui, chaque année, frappent à sa porte. »