Mardi dernier, le ministre des Affaires étrangères est allé représenter le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à la 2e édition du forum de Paris sur la paix. C’est devant une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernements venus de tous les coins du monde que le président de la République française, Emmanuel Macron, a ouvert les travaux.
Deux jours durant, les chefs d’Etat et de gouvernements, les dirigeants des organisations internationales, les acteurs non étatiques et ceux de la gouvernance mondiale s’attèlent à ouvrir des pistes de réflexion sur la culture, l’éducation, le développement, l’économie inclusive, l’environnement, les nouvelles technologies, la paix et la sécurité. Ce d’autant que, pour faire face à ces défis, ledit forum dont la création avait coïncidé en 2018 avec le centenaire de la fin de la Grande guerre, a l’ambition d’être un relais d’actions concrètes et de "bonnes pratiques".
Dans son discours circonstanciel, Emmanuel Macron s’est érigé en défenseur du multilatéralisme. Tout en déclarant que "l’Europe est l’endroit du monde où l’on sait le mieux le prix de la non-coopération". Devant toute discorde qui existe entre certains Etats, le président français a indiqué son intention d’éviter la division du monde. "La répartition entre quelques puissances hégémoniques produit des frustrations", a laissé entendre l’hôte des assises, en soulignant toutefois le rôle de l’Afrique qui devient aujourd’hui, selon lui, "un sujet du multilatéralisme".