Une épée de Damoclès peserait-elle désormais sur les cadres de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev)? C’est ce qu’on pourrait penser face aux interpellations intervenues ces dernières 48 heures. Après l’audition de l’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) Renaud Allogho Akoue, le tour est revenu ce jeudi 14 novembre à l’ancien directeur général de la Société equatoriale des mines Ismael Ondias Souna d’être entendu à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, communément appelée B2.
Limogé de la direction générale de la Société équatoriale des mines (SEM) lors du Conseil des ministres du jeudi 7 novembre 2019, Ismaël Ondias Souna serait entendu depuis quelques heures par les agents de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire. Des sources proches du dossier évoquait des malversations financières dont se serait rendu coupable ce jeune cadre, ancien directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab).
Si le lieu et les motifs de son interpellation reste inconnues, elle constitue la deuxième du genre touchant un éminent membre de l’Ajev cornaqué par l’ancien directeur de cabinet du président de la République Brice Laccruche Alihanga. Une interpellation qui semble se confirmer puisque Ismaël Ondias Souna a brillé par son absence lors de la passation de charge intervenu ce jour.