(Le Nouveau Gabon) - Face à l’inefficacité des mesures initiées dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le Gabon a décidé de changer d’approche. Cette nouvelle stratégie a été déclinée ce 11 novembre 2019, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. C’était à l’occasion de l’ouverture des travaux marquant le lancement de la campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Selon Julien Nkoghe Bekale, ce nouveau cycle de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance va s’appuyer sur les deux adresses du président de la République, Ali Bongo Ondimba des 8 juin et 16 octobre 2019. Lors de ces adresses, Ali Bongo Ondimba avait appelé « à la fin de la corruption », qu’il qualifiait de « gangrène pour notre société ». Le chef d’État gabonais avait en plus demandé « de combiner rigueur et respect des procédures dans la conduite des actions de répression ».
Selon le Premier ministre, la nouvelle approche intègrera donc « l’efficacité réelle et non des effets d’annonce, de mode ou de bonne conscience internationaliste ». Ce nouveau cycle tiendra également compte, « d’une meilleure coordination de l’ensemble des actions menées conjointement par les entités administratives en charge de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. À cela s’ajoutera une opérationnalisation ainsi qu’une plus grande vulgarisation de celles-ci », a-t-il ajouté.
Stéphane Billé