Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Ça chauffe aux impôts : le personnel refuse de travailler
Publié le lundi 11 novembre 2019  |  Gabon Actu
La
© Autre presse par DR
La direction générale des impôts (DGI)
Comment


Le personnel des impôts a décidé ce lundi d’entrer en grève générale illimitée pour contraindre le gouvernement de payer une prime qui aurait dû être versée depuis le 1er novembre, a constaté un reporter de Gabonactu.com.

L’option de la grève a été décidée au terme d’une assemblée générale tenue ce lundi matin à la Direction provinciale des impôts à Oloumi dans le 5ème arrondissement de Libreville.


Les usagers arrivés au centre des impôts d’Oloumi ont été poliment invités de retourner chez eux. « C’est fermé« , répétaient les grévistes.

Une journée sans travail fait perdre à l’Etat gabonais près de 2 milliards de FCFA, a indiqué Sylvain Ombindha Talheywa, président du Syndicat des professionnels des impôts (SPI).

Selon les données de décembre 2018 « un jour non travaillé, rien qu’à la direction générale des impôts, peut valoir entre 1,5 et 2milliards de FCFA », a précisé M. Ombindha Talheywa.


Le personnel a voté à main levée pour une grève générale illimitée © Gabonactu.com
« Autant de jours qu’ils laisseront pourrir la grève, autant de milliards couleront dans l’eau », a-t-il averti en précisant que la grève ne prendra fin qu’après le paiement effectif des primes réclamées et surtout à l’ouverture d’un dialogue sincère pour aplanir la situation qui dure depuis 7 mois.

Les collecteurs d’impôts sont invités à rester chez eux à la maison. A ne pas tolérer la pression des chefs de services et directeurs appelés à assurer le service minimum.

L’économie gabonaise dépend encore à environ 60% des revenus du pétrole. Dans le cadre de la diversification de l’économie, Libreville table sur une maximisation des recettes hors pétrole. Les agents des impôts sont les pièces maitresses de cette politique fortement encouragée par les bailleurs de fonds (FMI et Banque mondiale).

Carl Nsitou
Commentaires


Comment