La Banque mondiale a lancé, le 6 novembre à Libreville, sa série de rencontres trimestrielles avec les journalistes «économiques». Selon la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, ces échanges, baptisés «Le quart d’heure avec la Banque mondiale», visent à édifier les médias sur les actions et programmes de l’institution. À l’issue de cette rencontre, Alice Ouédraogo a fait le tour de ce premier rendez-vous.
De quoi était-il question au cours de «Le quart d’heure de la Banque mondiale» ?
Alice Ouédraogo : J’ai eu le plaisir aujourd’hui de recevoir la presse gabonaise pour discuter des projets de la Banque mondiale au Gabon, dans le cadre de nos rencontres trimestrielles baptisées «Le quart d’heure de la Banque mondiale». Nous avons échangé pendant plus d’un quart d’heure (rires), sur les différentes interventions et le futur de notre institution au Gabon.
Qu’attendez-vous de la presse à travers ces rencontres ?
Nous attendons une collaboration franche afin de pouvoir donner aux populations, l’information sur les différents projets que nous faisons ainsi que leur impact sur le terrain.
Quelles sont vos perspectives en matière d’appui au Gabon ?
Nous restons dans la même lignée des projets que nous menons depuis cinq-six ans au Gabon. Nous allons commencer notre nouvelle stratégie pays, mais qui sera en droite ligne avec celle qui vient de s’achever en 2018. Nous regarderons toujours les mêmes secteurs comme les nouvelles technologies, l’environnement et les statistiques. Nous verrons également comment nous allons davantage appuyer les populations vivant en zone périurbaine, notamment en milieu défavorisé.
En quoi est-ce important d’édifier l’opinion sur vos réalisations ?
C’est très important que la population sache ce que nous faisons. Comme vous le savez certainement, l’objectif de la Banque mondiale est de réduire la pauvreté et faire fleurir une richesse partagée. Tous les projets dans lesquels nous sommes impliqués doivent déboucher sur ces résultats. Aujourd’hui, si la population ne voit ou ne sent pas ce que nous faisons, nous n’aurons pas atteint nos objectifs. Avec le gouvernement gabonais, nous devons faire un effort particulier afin de communiquer sur les impacts de nos projets. Et c’est en cela que nous avons besoin des médias.