Le mouvement de grève annoncée par les syndicalistes le 28 octobre dernier à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a pris fin. Face au blocage du dialogue social auquel faisaient face les deux parties, le ministre des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Tony Ondo Mba a assuré la médiation qui a permis de trouver une solution qui arrange le Syndicat national des travailleurs de l’eau et de l’électricité (Syntee+) et la direction générale de la SEEG. La grève est terminée.
Fin du conflit qui opposait le Syntee+ à la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon. En effet, la médiation du ministre des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a permis d’accélérer les négociations et de trouver un terrain d’entente pour les deux parties. « Sur sollicitation des parties en date de ce jour, Monsieur le Ministre Tony Ondo Mba a assuré la médiation afin de trouver une issue favorable à la situation de blocage du dialogue social qui prévalait depuis 2 jours au sein de la SEEG », a déclaré le ministère en charge de l’Eau et de l’Energie.
C’est à l’issue de plusieurs séances de travail organisées par le ministère autour du Syntee+ représenté par Sandrine Ogoula, sa présidente et Bernard Gervais De Souza et ses collaborateurs de la direction générale de la SEEG, qu’un accord a pu être trouver afin de mettre fin à ce qui aurait pu être un calvaire pour les populations. « Une journée marathon au cours de laquelle les parties sont finalement arrivées à un terrain d’entente permettant la signature d’un PV de conciliation mettant ainsi fin au conflit social », a ajouté le ministère des Mines.
Au-delà de la médiation du ministère des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, cette décision de conciliation est née de la volonté du Syntee+ et de la SEEG de « préserver les intérêts des usagers du service public et ceux des employés », premières victimes de ce bras de fer. Les deux parties entendent bien accorder leurs violons afin d’éviter que ce genre d’épisode ne se répète.
Pour rappel, le Syndicat national des travailleurs de l’eau et de l’électricité avait lancé un mouvement de grève le mardi 29 octobre dernier. Les syndicalistes réclamaient un audit des comptes de l’entreprise sur la période de février 2018 à février 2019 (étendue à juin 2019), la prime de résultat liée aux performances des agents, entre autres.