Débutée le 29 octobre à Libreville, la 12ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique s’est achevée le 31 octobre courant à Libreville. Pour le prochain biennal 2020-2021, les participants ont émis des recommandations visant à améliorer le cadre de vie en zones rurales.
Objectifs atteints pour les participants de la rencontre de Libreville. Au terme de trois jours d’une réflexion axée sur la thématique visant à « Relever les défis de la transformation du monde rural et du développement des systèmes agro-industriels inclusifs en Afrique centrale », les partie-prenantes ont formulé des recommandations concrètes et spécifiques sur la contribution de l’Afrique centrale à l’éradication de la faim et de l’extrême pauvreté dans la sous-région.
Cinq d’entre-elles ont été classées priorités régionales majeures. Il s’agit de l’accroissement de la production et de la productivité agro-pastorale intelligente face au climat et pourvoyeur d’emplois décents pour les populations vulnérables, les jeunes, des femmes ; la gestion durable des ressources naturelles que sont les eaux, les terres, les forêts et pêches ; la promotion des chaines de valeurs agricoles et agroalimentaires complémentaires ; l’amélioration de l’accès à une alimentation et à une nutrition adéquate pour tous et le renforcement de la résilience des populations vulnérables face à la difficulté récurrente aux changements climatiques ; l’amélioration de la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du secteur agro-pastorale et halieutique, notamment pour ce qui concerne les problématiques émergentes telles que les cadres légaux, les réglementations politiques, l’emplois des jeunes, l’environnement des affaires, le système d’information, la communication ou le changement de comportement.
Cette liste non-exhaustive décline la feuille de route qui devra conduire l’action des états de la sous-région aux cotés de la FAO, avec le soutien des partenaires au développement.
Pour le coordonnateur du bureau sous-région de la FAO, Helder Muteia, « la sous-région a déjà amorcé un nouveau virage avec la mise en place d’une alliance parlementaires sur la sécurité alimentaire pour porter plus haut le message du secteur agricole auprès des représentants des états. Ce type de partenariat nouveau est assurément la voie qu’il faut suivre pour changer de paradigme.»