Ayant déjà fait l'objet de concertation avec les partenaires sociaux, le texte a été soumis à discussions lors du Conseil interministériel de mardi dernier.
Lors du Conseil interministériel de mardi dernier, le gouvernement avait, sur la table des discussions, le projet du nouveau Code du travail. Le Premier ministre et son équipe ont décidé de revoir les points de divergences de ce texte, objet de controverse depuis quelque temps.
Cette mouture, qui comporte 483 articles, prend en compte, selon la ministre en charge du Dialogue social, Madeleine Berre, les préoccupations des syndicats et les conclusions des concertations avec différentes autres parties concernées. "L'intérêt de notre pays n'est pas de précariser d'autres emplois", a-t-elle dit . Ajoutant que ce texte favorisera également la croissance, tout en créant les emplois, l'immersion professionnelle et l'employabilité.
Il aura en outre, soutient Madeleine Berre, "l'avantage de mieux garantir les droits du travailleur. On ne peut pas avoir un outil de travail qui appauvrit le travailleur". Et de situer l'objectif du gouvernement : "Mettre à la disposition de notre droit positif un instrument juridique moderne, capable de créer et d'accompagner la croissance et de sécuriser les emplois."
Après les débats sur la table du gouvernement, l'équipe dirigée par Julien Nkoghe Bekale consultera, dans les tout prochains jours, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour recueillir ses avis et propositions.