Ce haut lieu de trafic de stupéfiants situé en plein campus à Libreville a été démoli pour laisser place à la construction de nouveaux bâtiments flambant neufs.
Du «Bunker», il ne reste plus qu’un amas de gravats et de ferrailles après le passage des bulldozers du Génie militaire la semaine dernière. Ce qui était encore il y a quelques jours un véritable repaire de braqueurs et de trafiquants de stupéfiants n’est aujourd’hui qu’un champ de ruines.
Accompagné samedi du ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou et du ministre de la Défense nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, le Premier ministre, chef du gouvernement a tenu à assister lui-même à son démantèlement. Cette visite de Julien Nkoghe Bekale fait suite à celle effectuée le 14 octobre dernier au cours de laquelle il a fait l’amer constat du sort réservé à ce bâtiment inachevé devant pourtant servir à terme à l’édification d’une deuxième bibliothèque universitaire.
«Ce que nous avons vu ce matin est inacceptable, intolérable. La puissance de l’Etat va s’affirmer. Cet endroit appelé Bunker va être détruit entièrement. Les occupants sans titre vont être chassés», a-t-il alors annoncé, sentencieux.
Les travaux qui viennent d’être lancés sur les ruines du défunt «Bunker» visent à terme à la construction d’édifices fonctionnels, à l’instar de la Maison des étudiants et d’un bâtiment devant servir de bureaux au personnel enseignant. Le chef du gouvernement envisage également la démolition de l’ancien pavillon inachevé, plus connu sous l’appellation «Pavillon G».