Les agents grévistes respectent, néanmoins, le service minimum au niveau siège social de Libreville, pris d'assaut hier par les usagers.
Comme annoncé la veille, les agents de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) sont entrés de nouveau en grève pour une durée illimitée, hier mardi 29 octobre 2019, à l'appel du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'électricité (Syntee+). Ils ont donc arrêté toutes leurs activités et pris d'assaut l'entrée du siège social de l'entreprise, à Libreville, pour revendiquer leurs droits. Conséquence : un fonctionnement au ralenti des services.
Une situation ayant causé une grande gêne aux nombreux usagers qui, surtout en début d'après-midi, n'ont pas pu effectuer le simple payement des unités Edan. Le service minimum consigné dans le mot d'ordre de grève ayant été suivi à la lettre. À Libreville, seule l'agence centrale du centre-ville était ouverte hier, avec un fonctionnement limité aux caisses de 7 h 30 à 12 heures.
De l'agence de la Sni-Owendo, en passant par celles de Nzeng-Ayong, La Peyrie ou Mbolo, toutes avaient leurs stores baissés. Du coup, le centre du siège social a été pris d'assaut par des usagers.
Pour les contestataires, deux points sont à l'origine de cette nouvelle pomme de discorde : la question de l'audit des comptes de la période de réquisition et le payement de la prime de résultat, avec clarification des résultats de l'exercice 2 018 à juin 2019.