La réunion du nouveau directoire du Centre des libéraux réformateurs (CLR), qui s'est tenue vendredi 25 octobre dernier, est la toute première après la nomination des collaborateurs de la déléguée générale, Nicole Assélé.
Un certain nombre de chantiers se dressent sur le chemin de cette nouvelle équipe, désormais chargée d'animer au quotidien ce parti politique, à l'issue du congrès extraordinaire du 14 septembre dernier.
Dans cette optique, elle devrait s'atteler à mettre un terme à une forme de saignée dont a souffert le CLR il y a quelque temps, avec la démission de certains de ses cadres. Lesquels, dans la foulée, avaient quitté le bateau en entraînant avec eux un certain nombre de leurs partisans. Ce qui, d'une certaine manière, avait été préjudiciable au CLR lors des élections couplées d'octobre 2018. Notamment au 3e arrondissement de Libreville, naguère considéré, à tort ou à raison, comme le fief de cette écurie. Une circonscription électorale où la formation politique de Jean-Boniface Assélé a perdu la gestion de la mairie d'arrondissement, tout en ne s'adjugeant aucun des deux sièges de député.
Ce qui revient à dire que la déléguée générale devrait aller à la reconquête des électeurs perdus, vu que la moisson engrangée par le CLR au sortir des Locales et Législatives d'octobre 2018 était bien maigre, comparativement à celle des scrutins précédents.