Le ministre Michel Menga M’Essone invite le monde éducatif woleu-ntémois à la cohésion et au travail

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Publié le jeudi 24 octobre 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Séance de travail entre le ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique, M. Michel Menga M’Essone et les différents acteurs du secteur éducatif

Le ministre de l’Education nationale, chargé de la formation civique, Michel Menga M’Essone, en mission du 18 au 22 octobre derniers dans la province du Woleu-Ntem (nord), a invité le monde éducatif national à la cohésion et au travail, en vue de remplir avec efficience sa mission de formation de la jeunesse gabonaise pour le développement du pays.

Débutant sa tournée interprovinciale par la province septentrionale cinq jours durant, le ministre de l’Education nationale et de la Formation civique, Michel Menga M’Essone, qu’accompagnait sa ministre déléguée, Yolande Nyonda, et ses plus proches collaborateurs, a sillonné les villes de Minvoul, de Bitam, d’Oyem et de Mitzic, dernière étape, dans le cadre de son programme de visites aux établissements scolaires des 9 Délégations d’Académies provinciales (DAP) du pays.

«La tournée s’est effectuée correctement, tel que nous l’avons prévu. Nous sommes venus nous enquérir de l’état d’avancement de la rentrée des classes. Nous nous sommes rendu compte que la rentrée des classes a bel et bien eu lieu dans le Woleu-Ntem. Et partout où nous sommes passés, les enseignants étaient dans leurs classes en train de faire cours avec les élèves», a déclaré M. Menga M’Essone, qui n’a pas manqué de remercier vivement, pour leur contribution, les autorités administratives et militaires locales, en tête desquelles le gouverneur de province, Joël Ogouma.

Selon le membre du gouvernement, la complexité de la maison éducation exige de tous ses composantes, la cohésion et l’unité afin de mieux fonctionner, notamment par une réflexion sur la manière de mener leur mission, qui est très difficile, mais passionnante, tout en ayant à l’esprit, la lourde charge de former les Gabonais de demain.

«Je suis venu vous dire de prendre conscience de ce que nous sommes, de la mission noble qui nous est confiée. Il faut être fier d’être enseignant, fier d’appartenir à cette grande famille Education et être des exemples, des modèles pour la société, et faire en sorte que ça soit ainsi, où que l’on soit, afin d’inspirer le respect», a indiqué M. Menga M’Essone, tout en reconnaissant les efforts consentis par tout un chacun dans des conditions souvent difficiles.

Selon lui, bien qu’une crise de confiance soit perceptible, il y a la nécessité d’instaurer un climat de confiance et de respect mutuels entre les différentes composantes de l’Education ; et le tout dans l’unité et la cohésion afin de venir à bout des problèmes auxquels est confronté ce département, au lieu de recourir systématiquement à la grève.

S’agissant de la gestion des enseignants, ceux-ci doivent remplir convenablement leur emploi du temps pour leur meilleur déploiement et un meilleur encadrement des élèves. Ce qui permettra à l’Etat de faire une évaluation de besoins en enseignants par matière et d’organiser en conséquence des examens de formation. Dans l’urgence actuelle, a dit l’orateur, l’Etat est disposé à recruter les diplômés des filières scientifiques pour résorber le déficit en la matière.

Pour les 1600 dossiers des promotions d’enseignants à partir de la promotion 2014, ceux qui se sont prêtés au recensement des stagiaires auront leurs premiers salaires cette fin du mois d’octobre 2019 ; alors que ceux de la dernière promotion (2018-2019) estimés à 480, attendront fin novembre prochain. Quant aux enseignants formés hors du circuit de l’Etat, ils ne sont pas pris en compte par l’Education nationale, et on en dénombre à peu près 200 dossiers en souffrance à l’Education nationale.

Le ministre Menga M’Essone a ainsi insisté sur les notions de dialogue et de concertation qui doivent être le leitmotiv au sein des services administratifs et des établissements scolaires. Les efforts fournis l’année scolaire dernière doivent être poursuivis pour obtenir davantage de meilleurs ; les inscriptions devant être bouclés fin novembre et les effectifs fixés à 70 élèves au plus.

Afin d’éradiquer le phénomène d’insuffisances de structures d’accueil et son corollaire les effectifs pléthoriques, un programme national s’étalant sur quatre ans et destiné à la construction de salles de classe et des complexes scolaires à hauteur de 101 milliards de francs CFA, a été mis en place avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque Mondiale (BM), assorti de la formation des enseignants dans des matières déficitaires. Il prévoit la construction par an de 800 salles de classes, jusqu’à atteindre l’objectif final, qui est de 35 élèves par classe.

Pour la ville d’Oyem, tous les établissements secondaires publics seront incessamment équipés de salles d’informatique à haut débit.

JRBM

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