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Réseau routier gabonais : A pas de tortue !
Publié le mardi 22 octobre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Réseau routier gabonais
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Avec seulement 937 km de routes bitumées sur un réseau routier estimé à 9170 km, beaucoup d’efforts restent encore à faire sur toute l’étendue du territoire. Un secteur pourtant facteur de développement du pays.

La thèse selon laquelle « La route est un facteur du développement » est loin d’être une évidence au Gabon. Car, cette voie de communication, censée impulser le développement, a du mal à avancer depuis des décennies. En dépit de quelques prouesses enregistrées dans certaines villes du pays, les chaînons manquants restent perceptibles sur de nombreux tronçons.

Bien que l’axe pk5-pk12 constitue aujourd’hui une fierté, le tronçon pk12-PK105 dont la reprise des travaux était annoncée pour fin juin dernier, tardent à redémarrer. Pour cause, le non respect des engagements dans le contrat entre le gouvernement et l’entreprise adjudicataire China state, avait indiqué le ministre sortant des Travaux publics et des équipements, Arnaud Calixte Engandji Alandji. Alors que l’axe pk27-Ntoum constitue aujourd’hui un calvaire pour les usagers.

Sur la nationale 3, le tronçon Ndjolé-Lastourville est un véritable casse-tête pour les automobilistes devant rejoindre l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué. Heureusement que les efforts ont été déployés sous l’ère Omar Bongo Ondimba, pour le bitumage de l’axe Lastourville-Franceville.

L’annonce de la construction de la Transgabonaise, entre Libreville et Franceville, longue de 780 km par le président de la République Ali Bongo Ondimba lors de son adresse à la Nation, le 16 août dernier (à l’occasion du 17 août fête de l’Indépendance, ndlr), suscite beaucoup d’espoir auprès des usagers.

Livrée en 2014, la route Lalara-Ovan, longue d’environ 114 km, a constitué une lueur d’espoir pour les populations de l’Ogooué Ivindo qui nourrissent l’espoir d’une poursuite des travaux de bitumage jusqu’à Makokou. C’est également le cas pour l’axe Makokou-Okondja qui dessert aussi Franceville.

Dans la partie Sud du pays, si l’axe Kango-Ndendé constitue une satisfaction générale, par contre de Ndendé à Mayumba, en passant par Tchibanga, beaucoup reste à faire. C’est également le cas pour la partie Nord, notamment l’axe Bifoun-Oyem, totalement bitumé. Tandis que le raccourci entre Kougouleu et Bibasse pour rallier la capitale provinciale du Woleu-Ntem, via Medouneu, est presqu’à l’abandon.

A cela, il faut adjoindre le mauvais état des voies communales et départementales qui ne favorisent pas le déplacement des biens et des personnes. C’est le cas de Libreville, la capitale, où le problème de routes se pose toujours avec acuité.

Ainsi, si les voies menant vers certains quartiers attendent d’être bitumées, d’autres, par contre, se dégradent très rapidement. Une situation due en grande partie à la mauvaise qualité des travaux livrés par les sociétés adjudicataires. D’où, il est plus que nécessaire, pour les pouvoirs publics, de confier les chantiers aux entreprises ayant une expertise avérée dans le domaine.

En général, selon des sources proches du dossier, sur 9170km de réseau routier que compte le Gabon, 937 km sont bitumés dont 672 km entre 2009 et 2016. Cela démontre que la route reste encore un énorme chantier qui nécessite que le gouvernement s’y penche véritablement.

Herman Ulrich Ngoulou
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