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Affaire Privat Ngomo: la famille dénonce une détention illégale et exige sa libération
Publié le samedi 19 octobre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Privat Ngomo, responsable de l’ONG Akamayong
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La famille de Privat Ngomo est montée au créneau, ce vendredi 18 octobre 2019 au cours d’un point de presse, pour exiger la libération de ce dernier, incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis plus de trois mois, quelques heures après une déclaration politique dénommée «Opération Lumumba» devant l’ambassade de France au Gabon.

Le détenu est accusé dans un premier temps d’outrage au chef de l’Etat, atteinte à la sureté de l’Etat, incitation à la rébellion, propagation de fausses nouvelles et trouble à l’ordre public. Après requalification des faits suite à sa deuxième comparution intervenue 72h après la première, deux chefs d’accusions sont restés. A savoir le trouble à l’ordre public, requalifié en entrave à la circulation routière, et la propagation de fausses nouvelles.

Pour le représentant et porte-parole de la famille Ngomo, le Dr Jean Juste Ngomo, «cette incarcération est non fondée en droit». Mieux, il a expliqué qu’elle est «émaillée de violation répétée de ses droits. Notamment le refus successif demandé de liberté provisoire et de transfert dans une structure sanitaire pour raisons médicales». Avant d’ajouter que «l’ordonnance de clôture de l’instruction de cette affaire n’est toujours pas signé, alors que techniquement, cette instruction est achevée depuis le 30 juillet dernier, rallongeant ainsi les délais de cette détention illégale».

Pour le Dr Juste Ngomo, le prévenu est un «brillant intellectuel gabonais, foncièrement patriote et panafricaniste, versé dans la culture et la politique vraie, celle qui porte et défend des valeurs de bonnes gouvernances, d’intégrité, de loyauté et de transparence. Un homme de conviction, profondément engagé qui développe un franc-parler sans concession et sans tabou qui dérange dans un milieu où la langue de bois est la norme».

Le représentant de la famille Ngomo a invité l’ambassade de France à prendre ses responsabilités sur la nécessité d’aider l’intéressé à recouvrer sa liberté. Mais aussi, en interpellant le procureur de la République gabonaise, Olivier Nzahou, en vue de «libérer purement et simplement l’accusé Privat Ngomo, à la lecture du droit».

Ludmilla Ntoutoume
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