Formation professionnelle : vers l’élaboration d’une nouvelle feuille de route

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Publié le vendredi 18 octobre 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Madeleine Berre ,ministre en charge des Investissements.

Le ministre en charge de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, a ouvert ce jeudi 17 octobre à Libreville, l’atelier sur le programme d’investissement de la Formation professionnelle afin de concrétiser une feuille de route concrète, en accord avec les besoins du marché de l’emploi.

Dans le cadre du projet de construction de sept (7) Centres de formations et de perfectionnements professionnelles (CFPP), d’instituts technologiques de formation et de réhabilitation de sept lycées techniques dans les grandes villes du Gabon, le ministère en charge de la Formation professionnelle, sur les instruction du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a ouvert ce jeudi 17 octobre à Libreville, un atelier axé sur l’adéquation formation-emploi.

L’objectif de cet atelier, qui a vu la participation de l’administration centrale technique, les acteurs du secteur privé, les bailleurs de fonds, est de définir les filières et les métiers qui devront être disponibles sur le marché et permettre aux jeunes de pouvoir embrasser les formations susceptibles de leur garantir un emploi.

«Le gouvernement souhaite aller dans un sens qui verrait la formation professionnelle être en harmonie avec les besoins du marché non sans rompre avec l’offre et s’inscrire dorénavant dans une logique d’adéquation formation-emploi, conformément aux instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba. C’est un atelier sur lequel nous reposons des espoirs, pour pouvoir avoir le ressenti de tout le monde et surtout du secteur privé, notamment ce dont ils ont besoin pour recruter nos jeunes», a expliqué le ministre Madeleine Berre.

Durant cette journée de travail, les participants vont plancher sur les questions de finitions des curricula, gouvernances et niveau de formations. Financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 55 milliards de francs CFA, ce projet vise la création d’au moins 50 mille emplois sur cinq ans. Avec la formation des jeunes, dans les métiers de l’industrie, etc.

«On a absolument besoin de former les jeunes dans les métiers de l’exploitation, transformation du bois même dans l’expérimentation des différentes essences, parce qu’aujourd’hui au Gabon, on utilise 30 à 60 essences sur les 1500 espèces d’arbres qu’on a dans notre forêt», a fait savoir le ministre en charge des Forêts, Lee White.

Rappelons que cet atelier se tient à la suite de l’étude réalisée durant les trois derniers mois par le ministère en charge de la Formation professionnelle visant à faire l’état des lieux de la Formation professionnelle.

Selon Madeleine Berre, celle-ci a révélé que d’une part le Gabon a bénéficié de facilité de crédit, qui s’élèvent aujourd’hui à 160 milliards de francs CFA, pour l’amélioration de l’offre en matière de formations professionnelle et de la condition sociale, mais l’offre existante et celle prévue en matière de formation professionnelle et d’enseignement technique est loin d’être en adéquation avec les besoins actuels, ni même avec les besoins à court, moyen et long terme au marché de l’emploi.

C’est donc pour changer cette donne et pour que les générations futures qui vont rembourser ces crédits puissent en bénéficier que le gouvernement a mis en place cet atelier dont les recommandations seront appliquées dès la rentrée académique 2020-2021.

D’après le membre du gouvernement, quelques centres sont fin prêts. Il s’agit, entre autres, du Centre de formation d’Akanda (un don du Roi du Maroc, Mohammed VI), celui de Nkok (27 km de Libreville) et quelques lycées techniques qui ont été réhabilités dont le lycée technique national Omar Bongo (LTNOB).

Florine Angue

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