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Jean Ping revendique toujours la vacance du pouvoir
Publié le mardi 15 octobre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping ,leader de l`opposition gabonaise.
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Le Président du groupement de l’opposition dénommée Coalition pour la Nouvelle République (CNR), Jean Ping, a tenu un point de presse, le samedi 12 octobre 2019 à l’hôtel triomphal situé dans le 2e arrondissement de Libreville, pour demander aux institutions habilitées par la constitution, de déclarer la vacance du pouvoir.

Prenant la parole en présence des autres leaders de l’opposition et membres de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), l’ancien candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016 Jean Ping, a appelé les institutions concernées à agir pour «le destin du Gabon», en déclarant la vacance du Pouvoir.

«Je demande aux institutions habilitées par la constitution de déclarer la vacance du pouvoir», a-t-il déclaré.

Selon le leader de la Coalition pour la Nouvelle République, le Gabon serait devenu un pays sans dirigeant à sa tête, du fait de l’Etat de santé du président Ali Bongo Ondimba, victime d’un Accident vasculaire cérébral il y a près d’un an. «Le Gabon est devenu un navire sans capitaine ni boussole, livré au gré des convoitises, notamment aux velléités de celui dont la bande sera le plus malin, le plus cynique et le plus vorace», a-t-il dit, parlant implicitement de certains proches du chef de l’Etat gabonais, notamment le Directeur de cabinet de ce dernier, Brice Laccruche Alihanga (BLA).

Il a exprimé son animosité à l’égard de celui qu’il a qualifié dans son discours au directeur de cabinet du président de la République, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, a, au nom du peuple gabonais, appelé la France à réagir au nom de l’amitié qu’elle entretient avec le Gabon.

«Le peuple gabonais en appelle à la France, au nom de l’amitié entre nos deux États et de leurs intérêts respectifs bien compris, pour ne pas laisser perdurer les agissements irresponsables et dangereux, d’un de ses ressortissants, dont il connaît tout de ses origines réelles et de ses méfaits antérieurs», a-t-il interpellé.

C’est dans ce contexte que le président de la CNR a évoqué le caractère dégradant à plusieurs titres de la récente sortie de son adversaire politique au stade de Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, dans le cadre de la tournée provinciale qu’avait effectuée Brice Laccruche Alihanga.

«Ali Bongo n’est plus en capacité de gérer le pouvoir usurpé, au point de servir de marionnette à de nouveaux usurpateurs qui livrent le pays aux enchères. Il a été exhibé lors de l’étape de Nzeng Ayong, lors de la prétendue tournée Républicaine à travers le pays. Je le dis avec tristesse et dégout. L’occasion a encore été donnée aux gabonais et à la communauté internationale de confirmer l’état d’incapacité d’Ali Bongo», a-t-il dénoncé ajoutant que «Ce que je viens d’évoquer montre que le pays est engagé dans une destruction systématique dont on ne perçoit pas la fin».

Depuis son discours à la Nation le soir du 17 août dernier, à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire marquant l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 ne s’était plus exprimé en public.

La déclaration de Jean Ping serait donc assimilée comme une réponse au grand rassemblement du stade de Nzeng Ayong pour exister politiquement, dans la mesure où, l’ensemble de l’Opposition gabonaise considérait déjà Ali Bongo Ondimba comme décédé.

Pour les autres, Jean Ping veut continuer à exister vu qu’il ne ferait plus l’unanimité au sein de sa coalition. Contesté aussi bien par un bon nombre de militants que par certains de ses compagnons de route, le chef de la CNR ne serait plus malgré cette énième sortie, considéré par ses pairs comme étant l’homme de la situation.

Dominique Ada Mboulou
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