Profitant de sa visite de travail et d’amitié au Gabon, le président de la République du Libéria George Manneh Weah a appelé l’ensemble des gabonais à la préservation de la paix et de ne pas suivre le jeu des politiciens.
Cette conférence de presse a été l’occasion pour le président Libérien, dont le pays a connu quatorze années de guerre, d’appeler l’ensemble des gabonais de privilégier la paix au détriment du jeu des politiciens. Partant de l’expérience de son pays qui a vécu plusieurs années de guerre, George Manneh Weah a souhaité que la paix continue à régner au Gabon quel que soit le problème.
«Je veux dire aux gabonais qu’il est important d’avoir la paix au Gabon. Quoi qu’il soit arrivé dans ce pays, la paix est importante, plus importante que tout. Sans la paix, notre monde sera difficile. J’ai une expérience du fait que notre pays a vécu deux guerres pour rien du tout, mais pour des petites choses. Je pense que la solidarité et la paix sont importantes», a-t-il indiqué
Poursuivant son intervention, le chef de l’Etat libérien a également invité les gabonais à se mettre au dessus des manœuvres et des jeux politiciens susceptibles de brader la paix au Gabon. «Nous vous regardons et nous espérons que vous aller demeurer dans la paix. Les politiques vont toujours jouer, mais il est important de maintenir la paix. Les leaders vont toujours jouer leur rôle, les peuples sont plus importants que les gens qui les dirigent. En conséquence, la paix est importante et c’est bien de vivre cela», a-t-il lancé.
Rappelons que le Libéria a connu deux guerres civiles. La première avait eu lieu de 1990 à 1999. La seconde quant à elle a débuté en 1999 jusqu’en 2003, suivi d’une transition politique sous le contrôle des Nations unies. Cette transition va conduire à l’organisation des élections en 2005, lesquelles verront la victoire d’Ellen Johnson Sirleaf qui a fait deux mandats. Le retour à la paix au Libéria a permis également à la bonne organisation d’autres élections en 2017 qui ont vu la victoire de l’actuel président, George Manneh Weah.