Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé a décidé de recevoir le 14 octobre prochain les principaux acteurs de l’Enseignement supérieur pour tenter de comprendre ce qui bloque le fonctionnement des établissements supérieurs du pays qui manquent d’attractivité et d’efficacité.
Dans la perspective de cette rencontre, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a tenu mardi une réunion préparatoire avec les acteurs de l’enseignement supérieur pour explorer pour convenir de la liste des doléances à soumettre au chef du gouvernement.
» Le premier ministre désir rencontrer toutes les composantes de l’enseignement supérieur afin de débattre en toute objectivité et sans tabous des problèmes qui minent l’enseignement supérieur et surtout fixer les perspectives de sortir des différentes crises qui minent l’enseignement supérieur « , a affirmé la vice-Présidente nationale du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), Nathalie Sima Eyi.
Au cours de ce moment, il était donc question pour le ministre de l’Enseignement Supérieur d’appeler à une sorte de concorde civile au sein des acteurs de l’université en faisant un état de lieu dès universités et grandes écoles, en vue de faire retrouver à ces institutions leur lettres de noblesse.
Pendant les échanges avec le ministre de tutelle, les différents syndicats et responsables ont pu arrêter des stratégies de manière consensuelle.
La rencontre avec le chef du gouvernement sera le lieu indiqué de présenter les problèmes comme le problème le vieillissement des infrastructures universitaires, l’électricité, l’insécurité, le paiement des vacations et les logements universitaires.
Minés par des grèves à répétition et l’allongement exponentielle des années académiques donnant du tournis à tout le monde. Les structures d’accueil sont vétustes, les méthodes d’enseignement n’ont pas assez évolué. L’évolution numérique n’a pas encore d’impact sur ces établissements où les étudiants et les enseignants se regardent en chiens de faïence…