Le ministère du Pétrole et de l’Hydrocarbure a prorogé au 10 janvier 2020, la clôture de la campagne de soumission au douzième appel d’offres pour l’attribution des permis d’exploration pétrolière en eaux peu profondes et profondes. Ce délai permettra de ventiler les informations complémentaires sur les conditions fiscales, les blocs offerts et la prospectivité des hydrocarbures.
Les derniers développements en matière de conditions fiscales et de critères de candidature pour la douzième session de négociation de licences offshore lancée par le Gabon en novembre 2018, ont conduit le gouvernement à repousser au 10 janvier, la clôture de sa campagne de soumission à ce cycle de licences.
Si l’attente et l’impatience semblent longues pour les compagnies pétrolières internationales et locales, qui seraient suffisamment incitées à participer à l’appel d’offres pour des blocs d’eau peu profonde et profonde au large du Gabon, pour la direction générale des hydrocarbures, ce décalage vise à mieux «promouvoir cette nouvelle série de licences, y compris l’introduction de nouvelles conditions fiscales reflétant mieux la récompense due pour les risques d’exploration investis, afin de permettre aux acteurs, qu’ils soient nouveaux ou familiers, de réussir à ouvrir une nouvelle ère».
Selon le ministère du Pétrole et de l’Hydrocarbure, la société de géosciences Spectrum Geo a été nommée partenaire technique officiel pour soutenir la direction générale des hydrocarbures dans la promotion de ce cycle de licences. Elle a acquis 17 000 km de données haut débit en 3D sur une superficie clé, en plus d’offrir des services sismiques 2D régionaux stratégiquement positionnés.
«Ce cycle très attendu a été spécialement programmé pour tirer parti des dernières informations sur le potentiel d’exploration offertes par la disponibilité de nouvelles données sismiques 3D sur la marge, sur un certain nombre de zones d’exploration différentes. Les blocs proposés sont généralement couverts par cette nouvelle et fascinante sismique 3D multi-clients, garantissant la disponibilité d’un accès rentable aux meilleures données pour évaluer la superficie», assure le ministère du Pétrole et de l’Hydrocarbure.