Le ministre de l’Economie numérique a avoué, le 8 octobre, que la poste gabonaise a raté le coche en matière de Technologie de l’information et la communication (Tic).
Au moment où la communauté internationale célèbre la journée mondiale de La Poste, le 9 octobre, le ministre en charge de l’Economie numérique a évoqué l’un des maux viraux de la poste gabonaise : les Technologies de l’information et la communication (Tic).
«S’agissant de notre pays, la poste, messager des temps moderne, a jadis joué un rôle majeur dans la construction et le développement du Gabon. Cependant, force est de reconnaître que notre secteur postal n’a pas su prendre avantageusement le virage des Tic», a regretté Rigobert Ikambouayat Ndeka, le 8 octobre du Gabon 1re.
La journée mondiale de la poste est célébrée pour marquer la date anniversaire de la fondation de l’Union postale universelle (UPU) en 1874 dans la capitale suisse, Berne. L’objectif de cet évènement est de sensibiliser les citoyens et les entreprises sur le rôle de la poste dans leur vie quotidienne. Mais aussi, les édifier sur sa contribution au développement socio-économique des pays.
Cette année, la journée a été célébrée sous le thème «Livrer la croissance est synonyme de progrès». Selon le ministre en charge de l’Economie numérique, «ce thème cadre parfaitement à la vision du chef de l’Etat, contenue dans le pilier des services du PSGE», a souligné Rigobert Ikambouayat Ndeka, souhaitant à la poste gabonaise des lendemains meilleurs en matière de gouvernance.
«Les progrès attendus de la poste gabonaise, sont ceux liés à l’amélioration de sa gouvernance», a conclu le ministre de l’Economie. Dans le climat actuel, La Poste relèvera-t-elle le double défi de s’arrimer aux Tic et améliorer sa gouvernance. Depuis 2015, l’entreprise publique, plombée par de sérieuses difficultés, navigue en eaux troubles.