Gabon : La dette extérieure estimée à près de 4 037,74 milliards de francs CFA

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Publié le mardi 8 octobre 2019 | Gabon Review

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billet de banque

L’endettement extérieur public du Gabon a augmenté en 2018 pour se situer à près de 4 038 milliards de francs CFA contre 3 854,92 milliards de francs CFA un an auparavant, selon les statistiques de la Banque mondiale.

Dans son rapport 2020 des statistiques sur la dette internationale, publiée le 2 octobre, la Banque mondiale s’inquiète des «risques élevés de crise de la dette extérieure» et de son «poids insoutenable» dans de nombreux pays à revenus faibles et intermédiaires, dont le Gabon.

En 2018, l’encours de la dette extérieure publique du Gabon a crû de 4,55% à 4 037,739 milliards de francs CFA, par rapport à 2017, où elle se situait à 3 853, 9 milliards de francs CFA, selon la Banque mondiale.

La structure par créanciers de cette dette fait ressortir une prédominance des créanciers officiels soit 1 942, 53 milliards de francs CFA répartis entre : multilatéraux (1 011, 64 milliards de francs CFA) et les bilatéraux (930 635 milliards de francs CFA), suivis des créanciers privés pour (1 624,28 milliards de francs CFA) répartis entre les détenteurs d’obligations (1 304, 3 milliards de francs CFA) et les banques commerciales et autres (320, 011 milliards de francs CFA). L’utilisation des crédits du FMI pour sa part est estimée à 358,862 milliards de francs CFA.

S’agissant du ratio du service de la dette extérieure rapporté au revenu national brut évalué à 9, 224 milliards de francs CFA, il a fléchi de 3,3% par rapport en 2017, où il se situait à 46,3%. «Si, dans plusieurs pays depuis 2009, la situation se dégrade, le fardeau de la dette extérieure du Gabon est resté modéré», soulignent les auteurs de ce rapport.

Le rapport des Statistiques sur la dette internationale est une publication annuelle visant à dresser un état des lieux de l’évolution de la dette extérieure et plus généralement des flux financiers en direction des pays en développement, et mettant en évidence les facteurs à l’origine de ces variations. Selon la Banque mondiale, «la transparence de la dette est une condition indispensable pour attirer plus d’investissements et assurer une allocation efficace des capitaux». Au printemps 2018, le Fonds monétaire international avait souligné que l’économie mondiale était désormais plus endettée qu’au début de la dernière crise financière.

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