Le chiffre d’affaires des services rendus aux particuliers s’est déprécié de 9,2% à 42,6 milliards de francs CFA. Une contreperformance imputable à la morosité économique ou encore, la concurrence implacable du secteur informel.
Regroupant les services médicaux, l’auto-école, les prestations funèbres, la photographie, les jeux et les loisirs, la décoration, etc., les services rendus aux particuliers ont enregistré de mauvaises performances en 2018. L’activité de cette branche a connu une baisse de 9,2% du chiffre d’affaires à 42,6 milliards de francs CFA.
Selon la direction générale de l’Économie, «ce retrait est consécutif à la morosité économique, à la concurrence vigoureuse du secteur informel et aux tensions de trésorerie dues à la dette intérieure de l’État». De même, la valeur ajoutée a reculé de 5,6% pour s’établir à 17,5 milliards de francs CFA, contre 18,5 milliards en 2017.
Par contre, les investissements ont progressé de 3,4% à 6,8 milliards de francs CFA. Ceux-ci ont été orientés vers «le renouvellement du matériel et les aménagements des locaux». En termes d’effectifs, les services rendus aux particuliers ont dégraissé de 7,2% à 1423 agents en 2018. Ce qui a induit une chute de 23,2% de la masse salariale de l’activité. Celui-ci a dégringolé à 11,6 milliards de francs CFA, contre 15 milliards lors de l’exercice 2017.