Mouila : Flambée des prix des fournitures scolaires et des frais de scolarité

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Publié le lundi 7 octobre 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Préparatifs de la rentrée scolaire 2019-2020 : Dernier virage avant le grand rush

Plusieurs parents d’élèves, depuis la rentrée des classes annoncée le 30 septembre dernier, font encore face aux difficultés liées à l’achat des fournitures scolaires à cause de la flambée des prix et au paiement des frais d’inscription jugés trop élevés pour certains d’entre eux à Mouila, le chef-lieu provincial de la Ngounié (Sud).

Un tour d’horizon dans les établissements scolaires du premier et second degré de la commune de Mouila a suffi pour constater la lenteur de la rentrée des classes faute d’enseignants et surtout des apprenants. Pour les élèves, anciens ou nouveaux, cela est dû aux parents, pour la plupart démunis ou submergés par des crédits financiers, qui accusent un retard dans le paiement des fournitures scolaires à cause de la flambée des prix, mais aussi des frais élevés d'inscription selon les responsables de ces structures d’éducation.

Pour de nombreux parents, les montants des frais d’inscription fixés par le ministère de l’Education nationale, à savoir 5000 francs CFA pour le cycle primaire et 10 000 francs pour le secondaire, sont exorbitants, surtout pour les parents qui ont à leur charge de nombreux enfants à scolariser.

«Nous n’arrivons pas à joindre les deux bouts en cette période de crise économique, les fournitures scolaires sont chères, les frais d’inscription aussi, sans oublier les uniformes que l’on change chaque année», s’est plaint Prince, un parent d'élève sortant d’un magasin avec quelques fournitures. Avant d’expliquer, désemparé qu’il mesure le poids de cette rentrée scolaire 2019-2020, en ayant comme charge 2 enfants au pré primaire, 5 au primaire et 3 au secondaire. «Comment vais-je m'en sortir ?», s’est-il interrogé au moment où il vient d’être remercié par la société Olam Palm Mouila, grande pourvoyeuse d’emplois à bon nombre de compatriotes.

D’autres parents d’élèves démunis estiment que la situation est différente. Leurs enfants se sont pris en charge en effectuant des bricoles pendant les grandes vacances. C’est le cas de Thérence qui s’est essayé dans l’extraction du sable dans la Ngounié, d’autres pour du gravier dans les rivières. De nombreux courageux ont procédé à l’abattage des plantations, au jardinage ou aux travaux d’ordre général par des sous-traitants, etc.

IPK/JPM/CSM

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