Lancement de la 1ère phase du Projet d’appui au programme gabonais de réalisations agricoles

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Publié le samedi 5 octobre 2019 | Agence Gabonaise de Presse

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Lancement du Projet d’appui au programme gabonais de réalisations agricoles phase 1 (PAPG1) par le premier ministre Julien Nkoghé Békalé
Vendredi 4 octobre 2019

Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a procédé ce vendredi 4 octobre 2019 à Libreville, au lancement du Projet d’appui au programme gabonais de réalisations agricoles phase 1 (PAPG1). Une initiative qui visait, à sa mise en place, à soutenir les petits exploitants agricoles.

Revisité, ce projet s’élargit désormais, selon les responsables du ministère de l’Agriculture, aux secteurs élevage et pêche. Pour le Premier ministre gabonais, il s’agit de sortir des sentiers battus.

«Nous devons sortir des sentiers battus. Il nous faut passer à l’acte, le programme Graine dans sa phase 1, nous permettra de passer à l’action. En effet, le pétrole finira, le manganèse finira, mais tous les matins, nous mangerons du pain», a-t-il lancé, afin de montrer l’urgence du problème.

Pour sa part, le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, est revenu sur le recadrage de ce programme dont les bénéficiaires étaient seulement, autrefois, les petits exploitants agricoles locaux regroupés en coopératives.

«Le programme a été élargi à toutes les spéculations, à l’élevage et à la pêche. Il prend en compte toutes les personnes désireuses de se lancer dans une activité de production agricole. Une réorganisation qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique du secteur faisant appel à de nombreux partenaires, notamment la BADEA, qui souhaite appuyer à hauteur de 30 milliards de francs CFA dans la filière avicole et céréalière, le FIDA avec 14 milliards de francs CFA dans l’appui aux petits producteurs dans le cadre du PDAR2, l’AFD pour la mise en place du PRODIAG2 et dans la filière porcine. A cela, s’ajoute, la BAD avec laquelle nous finalisons un appui de 40 milliards de francs CFA pour le projet de développement de chaine de valeur riz, maïs, soja et volailles».

A cet effet, une nouvelle structure de l’actionnariat de la SOTRADER a été mise en place avec un renforcement de la position du Groupe Olam qui a décidé de réinvestir dans cette société à hauteur de 13 milliards de francs CFA.

Dans le même temps, la SOTRADER a été recentrée sur son rôle de trader national, la mission d’aménagement et d’accompagnement des paysans étant désormais du ressort de l’Agence de développement de l’agriculture du Gabon (Adag).

Emma Raïssa Assengone Minko

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