Suspendue pendant les vacances, la grève du Syndicat national des enseignants chercheurs a été relancée, à l’issue de l’Assemblée générale du 2 octobre. Le Snec attend toujours la satisfaction de ses trois principales revendications.
Votée le 7 juin et effective depuis le 11 juin, la grève du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), mise en berne durant la période des vacances, a été relancée le 2 octobre. A l’issue d’une assemblée générale qui a réuni 109 enseignants, les membres du Snec ont estimé que le gouvernement n’a pas pris en compte leurs principales revendications. Celles-ci, selon Nathalie Sima Eyi, Vice-présidente du Snec, se résument en trois points : «la régularisation des situations administratives, la retraite et les services rendus».
Aucune de ces revendications n’a reçu une réponse appropriée. Sur 263 dossiers en attente de postes budgétaires, 78 ont été traités en termes de mise à disposition des attestations de recrutement, tandis que 67 ont obtenu des fiches bleues. Or, «il existe près de 500 dossiers déposés par le Snec et qui intègrent le reclassement après Cames (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), le reclassement après stage, ainsi que les attentes de présalaires», a indiqué Nathalie Sima Eyi. «L’Assemblée a jugé que c’était une maigre récolte et sur la base de ces faits, a reconduit la grève avec piquet de grève», a-t-elle expliqué.
Alors que les cours ont timidement repris il y a une semaine à l’Université Omar Bongo(UOB), qui a prêté son cadre à la tenue de cette rencontre, les étudiants qui n’ont pas encore bouclé l’année académique 2018-2019 se demandent «à quand le bout du tunnel ?». Ils espèrent que le gouvernement trouvera un terrain d’attente avec le Snec afin que «cette année académique soit définitivement bouclée».