L’Office des ports et rades (Oprag) va mettre en place une bourse d’études au bénéfice des élèves issus de familles défavorisées. Chaque année, trois bacheliers seront formés dans les métiers portuaires et maritimes
La formation constitue l’un des axes dans la nouvelle vision de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Dans ce sens, l’autorité portuaire a décidé de mettre en place une bourse d’études dénommée «Bourse Oprag». «Chaque année, trois élèves issus de familles défavorisées, et qui auront brillé toute l’année et au baccalauréat, seront totalement pris en charge par l’Oprag pour une formation dans les métiers portuaires et maritimes», a annoncé le directeur général de l’Oprag, fin septembre.
«Ce qui cadre parfaitement avec le sixième pilier de notre vision stratégique», a ajouté Landry Régis Laccruche Lelabou. Pour le moment, rien n’a encore filtré sur les séries éligibles, encore moins sur l’effectivité de la «Bourse Oprag». Qu’à cela ne tienne, cette initiative cadre avec la volonté de l’Oprag de participer au bien-être des populations. Faut-il y voir un nouveau et énième credo à la mode en matière de réflexion sur le développement ? Landry Régis Laccruche Lelabou assure que non.
Pour lui, «la mise en place de “Bourse Oprag” part du constat que les réponses apportées au défi du développement d’un secteur portuaire dynamique en Afrique sont jusqu’à présent demeurées trop timorées, alors que les enjeux qui lui sont associés sont immenses : création d’emplois et réduction de la pauvreté ; diversification et résistance aux chocs ; compétitivité et insertion dans le commerce international».