ÉconomieGabon : 348 milliards de francs CFA injectés par les investisseurs dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok entre 2015 et 2018
C’est ce qu’indique la direction générale de l’Économie dans une note récente.
« La Zone économique à régime privilégié de Nkok est le symbole de l’attractivité et de la diversification de l’économie gabonaise », exulte ce dirigeant d’une entreprise française active dans le secteur du bois qui a souhaité dès sa création, en 2010, s’y installer.
A l’époque, la ZERP s’appelait encore la ZES (Zone économique spéciale). Elle avait été fortement critiquée par les détracteurs du président Ali Bongo Ondimba qui la qualifiaient d’éléphant blanc. Neuf ans après, les critiques se sont tues. Nkok est devenu le poumon de la diversification de l’économie gabonaise avec plus de 80 entreprises opérant dans des secteurs aussi variés que le bois, la sidérurgie-métallurgie, la chimie, la pharmacie, les matériaux de construction, la machinerie, la formation, l’agro-industrie, etc.
Au total, entre 2015 et 2018, les opérateurs économiques implantés dans la Zerp de Nkok ont investi pas moins de 348 milliards de francs CFA.
Création d’emplois
Nkok n’est pas seulement un succès en matière d’attraction des investissements et de diversification de l’économie. Elle l’est également en termes de création d’emplois. Rien qu’en 2018, la Zerp en a généré près de 3 600, tous secteurs confondus. Un niveau supérieur à celui de 2017 où l’on en avait dénombré 2 415.
Pour rappel, la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok a été créée en 2015. Située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville, elle est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise singapourienne Olam International, qui a pris la forme d’une entreprise privée d’économie mixte de droit gabonais. Depuis le 9 avril dernier, elle est dirigée par Igor Simard, un ex-conseiller de la présidence de la République.