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Trois questions à l’ADG de la Comilog: … «Cet audit est une bonne chose pour la Comilog» (Léod-Paul Batolo)
Publié le mardi 1 octobre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Léod-Paul
© Autre presse par DR
Léod-Paul Batolo
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Trois ans après l’ouverture de l’Ecole des Mines et de Métallurgies de Moanda (E3MG), on relève, au titre des avancées, un audit interne sur la mise en œuvre pour la nouvelle année académique, de nouveaux outils pédagogiques à intégrer dans la formation des hauts techniciens en ingénierie, en vue de répondre aux exigences de compétitivité dans l’entreprise. M. Léod-Paul Batolo, l’Administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), parle à cœur ouvert des résultats attendus.

Agence Gabonaise de Presse: Vous avez suivi la restitution de l’audit de l’École des Mines et de Métallurgies de Moanda. Que pensez-vous des résultats de celle-ci ?

M. Léod-Paul Batolo : «L’École des mines de Moanda a été un grand projet structurant pour le Gabon et pour la Comilog. Un partenariat public-privé a été acté entre l’Etat et la Comilog dans le but de former l’élite gabonaise.
Après trois ans de fonctionnement avec succès, ce genre d’outils pédagogiques considérés comme des outils d’excellence, doivent être revisités pour nous permettre d’évaluer la pertinence du programme qui est donné aux élèves de l’école, conformément aux objectifs à atteindre quant au métier. Les objectifs à atteindre ici, c’est ce que le programme apporte à l’ingénieur afin qu’il soit compétitif en entreprise.
Cet audit a permis effectivement de révéler un certain nombre de décalages par rapport à ce que devraient être les nouvelles orientations que l’on voudrait donner. Aujourd’hui, l’école a marché avec des ingénieurs qui sont généralistes. Et demain, on vaudrait faire tourner l’école avec des ingénieurs spécialisés dans les métiers bien spécifiques, notamment ingénieurs des Mines, ingénieurs hydro géotechniciens, et ingénieurs en QHSE.
Ce que cet audit nous a donné, c’est déjà l’écart qu’il y a entre les ingénieurs généralistes et de spécialisation qu’on voudrait avoir, le chemin à parcourir, le type de programme qu’il faudra adapter et combien ça va nous coûter de pouvoir aller dans cette direction.
Donc, c’est un audit très riche et, bien mené, qui nous permet de voir le chemin à parcourir pour aller vers notre nouvelle ambition».

Que vous inspire cet audit par rapport aux attentes de la Comilog ?

«Les perspectives pour la Comilog sont très enrichissantes. Pour une fois, Comilog peut disposer d’un vivier de compétences bien formées dans la région du Haut-Ogooué, c’est une bonne chose pour la Comilog».

Maintenant que les résultats sont connus. Qu’est-ce qui vous reste à faire en votre qualité de membre du conseil d’administration?

«Aujourd’hui, on a une description assez claire et exhaustive des orientations à donner à cette école et à ses programmes.
Il nous reste effectivement la mise en œuvre qui passe par la connaissance du recrutement des vacataires, la précision du coût réel, l’allocation du budget de fonctionnement de l’École à la direction de celle-ci pour la mise en œuvre de ce nouveau programme. Ce sont là les prochaines étapes.
Hier, nous avons tenu un Conseil d’administration, aujourd’hui une restitution de cet audit aux deux partenaires, c’est-à-dire l’Etat gabonais et la Comilog et l’étape d’après sera une validation par le Conseil d’administration qui donne un mandat clair à la direction générale de l’École des Mines pour la mise en œuvre de ce programme».

Propos recueillis par Florine Angue
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