Pétrole : les ressources off-shore représentent 70% des réserves nationales

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Publié le mardi 1 octobre 2019 | Gaboneco

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Pour lutter contre le déclin de sa production nationale de pétrole, aujourd’hui estimée à environ 200 000 barils par jour contre 370 000 barils il y a 12 ans, le Gabon compte sur ses ressources off-shores qui représentent à l’heure actuelle 70% de ses réserves.

Au Gabon, le déclin de la production nationale de pétrole est une évidence. De 370.000 barils par jour il y a 12 ans, celle-ci ne représente plus qu’environ 200.000 barils malgré l’adhésion du pays à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en juillet 2016 soit, vingt ans après sa sortie de ce conglomérat. Trois ans après, le secteur avec lui, l’économie toute entière se cherche en raison de l’arrivée à maturité de la plupart des puits pétroliers considérés à juste titre, comme la principale source de revenue du pays. Pour compenser ce déclin, le gouvernement concentre son attention sur les ressources off-shore, qui représentent plus de 70% des réserves nationales.

« Les prospections en cours montrent que le Gabon dispose d’intéressantes ressources en termes de pétrole et de gaz. Pour lutter contre le déclin naturel des champs arrivés à maturité, le gouvernement porte à présent son attention sur les ressources off-shore », évaluait Pascal Houangni Ambouroue ancien ministre du pétrole. Pour optimiser la production des puits matures et encourager l’exploration et la découverte de nouveaux gisement en eaux profondes, le Gouvernement a lancé l’année dernière, lors de l’Africa Oil Week, son 12e cycle d’octroi de licences en eaux profondes et peu profondes. Censé s’achever ce mois de septembre, ce cycle a par ailleurs permis de toiletter pas mal de choses dans le secteur, à commencer par le Code des hydrocarbures qui a été révisé et aujourd’hui, « fiscalement plus attractif ».
Le Gabon compte sur ce document pour attirer des nouveaux investisseurs dans le secteur et relancer sa production.

Michaël Moukouangui Moukala

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