L’annonce a été faite, le samedi 28 septembre écoulé, au cours d’un point de presse organisé par le Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (Cappe), dans le cadre de la phase provinciale de sa tournée de concertation citoyenne, initiée depuis plus de deux mois, à Libreville.
Le point de presse, présidé par Emmanuel Mvé Mba, premier responsable du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (Cappe), s’articulait essentiellement sur la tournée interprovinciale qui débutera la semaine prochaine, avant celles prévues à l’international et auprès de l’Union Africaine (UA), l’Onu, ainsi qu’au sein de la diaspora.
Revenu sur le contexte de cette consultation citoyenne, M. Mvé Mba a précisé que l’initiative s’inscrit dans le cadre de leur position de société civile. S’en est suivie, la déclaration de la commission technique faite par le président de la Confédération démocratique des syndicats autonomes (CDSA), Aloïse Mboumine qui est revenu sur les premières et deuxièmes phases marquées, selon lui, par des rencontres objectives et constructives avec certains responsables politiques et sociaux, ainsi que certaines confessions religieuses.
Il s’agissait pour le Cappe et ses partenaires sociaux dont la CDSA, le SY-DGC-SP, l’Union des enseignants du Gabon (USEG), le Syneda, entre autres, de se pencher sur ceux qu’ils qualifient «d’implosion sociale et politique qui pointeraient à l’horizon».
Selon M. Mboumine, la tournée interprovinciale qui débute effectivement, dès la semaine prochaine, permettra à ces acteurs de la société civile, de consulter et de recueillir les différents avis de la notabilité citoyenne et des auxiliaires de commandement.
La tournée interprovinciale débutera par la province du Woleu-Ntem, respectivement dans les départements du Woleu, du Ntem, de l’Okano, du Haut-Ntem et du Haut-Komo.
Pendant près de deux semaines, l’équipe du Cappe et ses partenaires sociaux, sillonneront le septentrion dans le souhait d’être, en effet, reçus par la notabilité et les responsables politico-administratifs.
«Nous n’avons pas de programme à proposer aux populations, parce que nous sommes la société civile et nous ne pouvons pas être indifférents. Nous société civile, nous avons un devoir d’éducation, entre autres. D’où notre prise du taureau par les cornes», a répondu, entre autres, Emmanuel Mvé Mba, lors de la phase d’échanges avec l’assistance.
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