Le gouvernement gabonais a décidé de faire de la protection des océans un nouveau cheval de bataille. C’est en marge de la 74ème Assemblée générale des Nations Unies que le Gabon a intégré le Global Ocean Alliance, à New York le 24 septembre dernier. Un projet initié par le Royaume-Uni et dont l’ambition est d’oeuvrer pour la protection des océans et la préservation de sa précieuse faune, rapporte Gabonreview.
Depuis plusieurs années, le Gabon a inscrit la protection de l’environnement parmi ses priorités. Avec la récente intégration de notre pays au sein du Global Ocean Alliance le 24 septembre dernier à New York, les autorités gabonaises confirment cette volonté du pays à protéger les océans et la faune. En effet, le Global Ocean Alliance « préconise la «sanctuarisation» d’au moins 30% des océans de la planète en aires protégées, d’ici à 2030, afin d’aider les espèces sensibles telles que les hippocampes, les tortues et les coraux à prospérer », précise notre confrère.
Cette alliance portée par la Grande-Bretagne a également pour objectif de lutter contre le changement climatique, avec comme actions la protection des habitats clés du carbone, à savoir les forêts, les mangroves et les herbiers. Mais pas seulement. Il sera aussi question de tripler les objectifs existants convenus à l’échelle mondiale, dans l’optique de préserver au moins 30% des océans dans les aires marines protégées, au cours de la prochaine décennie.
Il faut souligner que ce programme a vu le jour en 2018 alors que la Grande-Bretagne réclamait un objectif mondial de 30% à l’Assemblée générale des Nations unies. L’initiateur envisage de protéger plus de 50% des eaux britanniques et des territoires d’Outre-mer d’ici à 2020 pour servir d’exemple aux autres membres parmi lesquels on compte outre le Gabon et la Grande-Bretagne, le Costa Rica, la Finlande, le Kenya, les Seychelles, le Vanuatu, le Portugal, les Palaos et la Belgique.