À quelques jours de la rentrée des classes, les parents s'attellent à acheter les trousseaux scolaires de leurs enfants. D'où les librairies, hypermarchés et autres supermarchés de la capitale sont pris d'assaut.
Listes en mains, pères et mères de famille sillonnent les rayons : " Je suis venue boucler la liste des fournitures, avec l'achat des livres demandés par l'école. J'avais déjà acheté les cahiers le mois précédent, il ne manquait plus que les livres qui sont achetés avec l'argent de cette fin du mois", explique Nadine, fonctionnaire.
Si certains parents viennent simplement compléter le trousseau scolaire, d’autres, par contre, sont au début des achats. C'est le cas de Jean Brice, électricien et père de cinq enfants scolarisés. " J'étais obligé de recourir à un emprunt auprès de ma banque pour assurer la rentrée scolaire de mes enfants. C'est pour cela que l'achat des fournitures scolaires se fait à la dernière minute", a-t-il indiqué.
Les parents disposant d'un petit budget voient leurs poches soulagées par l'ancienne gare routière et le marché de Mont-Bouët, du fait des prix jugés relativement abordables, contrairement aux grandes surfaces : "Dans les grands magasins, les fournitures coûtent excessivement cher. Un cahier de 288 pages, par exemple, peut coûter plus de 2 mille francs, alors qu'on peut l'avoir à 1500 francs à Mont-Boüet", fait remarquer Solange, infirmière.