Présenté comme la solution au racket perpétré par les agents des forces de police nationale (FPN), le ‘’Gilet d’identification’’ semble avoir peu d’emprise sur certains policiers « véreux ». A Libreville, ils sont encore nombreux, à exercer des contrôles sans
arborer ce ‘’Gilet’’.
« A beau chasser le naturel, il revient au galop ». Si la formule est le plus souvent employée lors de situations extrêmes pour exprimer le caractère infaillible de certains comportements, dans le cas précis, c’est le refus du changement pour certains éléments des forces de police nationale (FPN) qui la mettent en valeur. En effet, alors que le ‘’Gilet d’identification’’, face à la recrudescence des plaintes des usagers de la route, notamment des taximen, a été brandi par la hiérarchie des Forces de police nationale comme une mesure dissuasive aux rackets et contrôles abusifs, force est de constater que nombreux policiers procèdent encore à des contrôles sans cet équipement.
Tapis dans l’ombre des ruelles peu fréquentées des quartiers sous-intégrés, cachés derrière des véhiculés stationnés ou des murs de maisons, les policiers indélicats opèrent en toute sérénité au vue des citoyens ignorants de leurs droits. « Si je ne m’arrête pas, il va identifier le numéro de plaque de mon véhicule et cela pourrait m’attirer des problèmes » témoigne un taximan, alors que, l’agent interpellateur posté à l’entrée de Saint-Georges en revenant du Rond-point de Nzeng-Ayong, n’était pas identifiable.
Si ce fait remonte à il y a quelques jours, hier encore, mardi 24 septembre, à la hauteur du quartier Nkembo, au lieu de stationnement des taxi-clando en partance pour Nzeng-Ayong, trois agents de police, deux hommes et une femme opéraient en toute quiétude, et ce, sans gilet d’identification. Ces cas sont loin d’être des épiphénomènes. En effet, plusieurs policiers continuent de s’illustrer négativement. Plus grave, certains pour détourner l’attention, arborent des ‘’Gilets Jaunes’’. Quid des sanctions ?