Dans le même temps, le chiffre d’affaires du secteur a atteint 770,35 milliards de FCFA en 2018, soit une augmentation de 16,3 % par rapport à l’année précédente.
Une production de manganèse qui s’établit en 2018 à 5,4 millions de tonnes (+ 9,4 % par rapport à 2017). Un chiffre d’affaires de la filière qui augmente de 16,3 % pour atteindre 770,35 milliards de francs CFA en 2018 contre 662,62 milliards en 2017 grâce à la hausse des cours (à 7,16 USD/dmtu en moyenne sur l’année, soit une hausse de 20 % par rapport à 2017). Des livraisons externes de manganèse en hausse de 1,8 % sur la période grâce notamment à la demande soutenue en Chine (qui concentre 52 % des achats dans le monde), mais également en Inde et en Europe…
Ces performances, remarquables, sont dues en grande partie à la Comilog, filiale du minier français Eramet et qui compte l’Etat gabonais à son capital, dont la production a franchi le seuil de 4,2 millions de tonnes, mais aussi à la montée en puissance de Nouvelle Gabon Mining et de la compagnie chinoise CCIMHZ, dont la production a progressé de plus de 30 %.
Seule ombre au tableau, la légère baisse de 0,4% observée au niveau des exportations, suite aux difficultés d’évacuation du minerai. En fait, le transport de la production vers les ports minéraliers a été ralenti par sept déraillements dont deux concernant des trains de la Comilog.
Début septembre, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba s’était rendu à Paris pour y rencontrer la PDG d’Eramet, Christel Bories. Certaines sources évoquent des échanges avancés sur une éventuelle montée de l’Etat gabonais au capital de la Comilog. Détenteur d’un peu plus de 29 % des actions de la filiale gabonaise d’Eramet, celui-ci pourrait prochainement monter à 35 %.