Pour les efforts entrepris ces dernières années en vue de l’amélioration de son secteur de l’aviation civile, le Gabon a reçu, mardi, à Montréal au Canada, un prix de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Le pays a surclassé près de 200 États dans le domaine.
Conséquence directe de l’audit de l’OACI par l’entremise du Programme universel d’audits de supervision de la sécurité (USOAP), dont les résultats ont été rendus publics en mai dernier, le Gabon a reçu, le 24 septembre à Montréal, une distinction récompensant ses efforts dans la mise aux normes sécuritaires de son aviation civile. L’information, relayée par Justin Ndoundangoye, a été accueillie comme la reconnaissance par la communauté internationale du leadership d’Ali Bongo dans la sous-région de l’Afrique centrale.
Cette distinction, selon le ministre des Transports, a été obtenue devant 192 pays. Pour lui, c’est la preuve que les «performances» réalisées par le système de l’aviation civile gabonaise sont les meilleures dans la sous-région, voire sur le continent. Justin Ndoundangoye rappelle d’ailleurs que le dernier audit de l’OACI a révélé que pays est passé 26 à 76% du taux de mise en conformité par rapport à la réglementation internationale en matière d’aviation civile.
Comme tous les autres États membres de l’OACI, le Gabon, représenté par Arthur Nkoumou Delaunay, directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), et ses collaborateurs, prend actuellement part à la 40e assemblée générale de l’OACI. Les travaux ouverts le 24 septembre, jusqu’au 4 octobre prochain, porteront sur la mise en œuvre de CORSIA (régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale), la cybersécurité dans l’aviation et les drones.