Gabon : Augmentation spectaculaire de plus de 700 % des volumes de production d’huile de palme brute en 2018

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Publié le mardi 24 septembre 2019 | LaLibreville.com

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Huile de palme : le Gabon va fournir 500 000 tonnes au Cameroun

Les volumes d’huile de palme brute, vendus en majorité sur le marché extérieur, notamment au Cameroun, se sont établis à 27 045 tonnes en 2018, contre 3332 tonnes en 2017, selon les chiffres de la Direction générale de l’économie.

Spectaculaires résultats pour la branche de l’huile de palme brute en 2018. Ceux-ci s’expliquent par l’arrivée à maturité des palmiers des lots 2 et 3 des plantations d’Olam Palm Gabon de Mouila.

L’exploitation des plantations de Kango et Mouila a permis de récolter 217 224 tonnes de régimes de palme contre 138 673 tonnes en 2017, en hausse de 56,6 %, indique l’entreprise.

La production d’huile de palme rouge, issue de la transformation de ces régimes, s’est élevé à 49 949 tonnes, en augmentation de 123,1 %. Quant à la production d’huile palmiste, issue de la trituration des noix de palme, elle a atteint 3 477 tonnes en 2018, soit une augmentation violente de 179,1 %.

Les volumes d’huile de palme brute, eux, vendus en majorité sur le marché extérieur, en particulier au Cameroun voisin, se sont établis à 27 045 tonnes en 2018, contre 3 332 tonnes un an plus tôt, selon la Direction générale de l’économie, soit une hausse spectaculaire de 712 % en un an.

Enfin, les investissements dans le secteur ont augmenté de 4,7 % pour se situer à 54,7 milliards de FCFA en 2018, en raison des travaux d’extension des plantations, et de la finalisation de l’installation de la deuxième usine de Mouila.

La filière d’huile de palme est très importante sur le plan économique au Gabon. Elle permet au pays à la fois de renforcer son secteur primaire (agriculture) et secondaire (industrie), deux segments cruciaux pour l’économie du pays. En outre la filière étant très intensive en main d’oeuvre, elle a permis de créer des milliers d’emplois, pour l’essentiel en province, là précisément où le marché du travail est le moins profond.

A cela, il faut ajouter l’impact bénéfique sur la diversification de l’économie gabonaise, ainsi que sur la balance commerciale : l’essentiel de la production d’huile de palme brute est en effet exportée.

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