Présent à New-York pour assister au sommet extraordinaire sur le climat convoqué par le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, le ministre de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement chargé du plan climat, Prof. Lee White, en a profité pour assister à un événement parallèle co-organisé avec l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI). Avec pour thème « La forêt d’Afrique centrale se mobilise », ce sommet a permis d’insister sur les priorités en matière de changement climatique.
« Nous devons redonner à la forêt du bassin du Congo sa vraie valeur aussi bien climatique qu’économique », les mots de Lee White sont forts et pertinents. Prenant part ce dimanche à un événement parallèle co-organisé avec l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI) sous le thème « la forêt d’Afrique centrale se mobilise », le ministre de la Forêt a insisté sur la nécessité d’intensifier les actions en faveur du climat.
En effet, dans la “ville qui ne dort jamais”, l’ancien responsable des parcs nationaux, a plaidé pour un « investissement massif dans la protection de la forêt d’Afrique centrale et ses écosystèmes, qui est indispensable à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris et aux Objectifs de développement durable de l’Agenda 2013 des Nations unies ».
Si la visite américaine de Lee White a surtout été marquée par l’annonce du premier accord de financement récompensant un pays africain, en l’occurrence le Gabon, pour le carbone, il était donc aussi question de présenter l’importance des forêts d’Afrique dans l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques.
2ème poumon de la planète et qui représente 240 millions d’hectares de forêt tropicale humide, les forêts du bassin du Congo dont 10% sont localisées au Gabon sont plus que jamais à préserver. A noter que la rencontre a été marquée par l’annonce du gouvernement coréen, de contribuer à hauteur de 2 millions de dollars à l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI) à compter de 2020.