C’est dans le cadre d’une interview accordée à notre confrère Jeune Afrique, lors de son passage à Paris il y a quelques semaines, que le ministre de l’économie et des finances chargé des solidarités, Roger Owono Mba, a rendu cette information publique.
Avec la chute du prix du baril du pétrole qui est passé d’un peu plus de 85 dollars entre 2013 et 2016 à un peu plus de 25 dollars aujourd’hui, notre pays fortement dépendant des rentes pétrolières a dû recourir aux institutions de Bretton Woods pour tenir le coup et continuer à assumer ses charges.
Ali Bongo Ondimba a dû prendre des mesures courageuses mais salvatrice pour assurer la relance de notre économie. Il faut rappeler que lesdites mesures n’ont pas fait que des heureux malgré leurs impérieuses nécessités. Mais la banque mondiale et le FMI ont salué leur annonce surtout leur mise en place, car l’impact a été immédiat.
Surtout qu’il était devenu nécessaire de mettre un terme à trop forte dépendance de notre paiement envers les rentes pétrolières mais miser désormais sur la diversification. Pari, qui, au vu de la situation actuelle, semble donner au chef de l’État dans les choix ambitieux qu’il a dû prendre devant cette urgence.
Pour cause, Roger Owono Mba annonce qu’avec ces partenaires techniques et financiers, notre économie devrait connaître une croissance de 3% d’ici au 31 décembre 2019 et s’établir autour des 5% d’ici à 2020.