Le budget primitif de l’exercice 2019 du Conseil départemental du Woleu (Oyem) a été adopté en recettes et en dépenses à la somme de 227.999.949 francs CFA, à l’issue de la première session ordinaire de l’institution tenue le vendredi 19 septembre dernier, à l’unanimité des conseillers membres. Budget en hausse de 18,6% par rapport à l’année 2018.
Dans son mot d’ouverture des travaux, le président du Conseil départemental du Woleu (Oyem), Désiré Owono Ndong, a rappelé que les dispositions de la Loi n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la Décentralisation et du Décret n°0094/PR/MBCP du 8 février 2016 portant règlement général sur la comptabilité publique, ainsi que du message radio n°.0003/MMDGS/SG/DGCL du 6 août 2019, ont conduit la double tutelle administrative et financière que sont le ministère de l’Intérieur (…) et celui des Finances (…) à procéder à la mise en place du plafond budgétaire prévisionnel du Conseil départemental du Woleu, aux fins d’adoption du principe de prudence, en référence d’une part, à la situation économique nationale actuelle ; et d’autre part, au potentiel économique du département.
Ainsi, a poursuivi M. Owono Ndong, le présent projet de budget primitif 2019 a été élaboré en recettes et en dépenses et plafonné à 227.999.949 francs CFA, soit une hausse 18,6% par rapport à celui de l’exercice 2018, qui était de 234.402.459 francs CFA.
S’agissant des recettes propres, elles sont estimées à environ 124,7 millions de F CFA et réparties selon les chapitres suivants : les prestations de services (produits de location et des services) évaluées à près de 61,8 millions de FCFA ; les droits et taxes locaux (droits d’occupation du domaine public, concession, redevances, taxes sur les transports, la publicité, l’environnement…) estimés à environ 63 millions de F CFA).
Quant à la 2è source de recettes, celles relatives aux dotations de l’Etat, elles s’élèvent à 153, 3 millions de F CFA ; dont les subventions (100,5 millions) et les ristournes (12,8 millions).
Quant aux dépenses, elles sont divisées en dépenses courantes (21,4 millions) et celles de fonctionnement (environ 129,5 million) ; entretien et réparation du patrimoine (10,2 millions) ; dépenses de transfert et d’actions sociales (13,5 millions).
Par ailleurs, les recettes et les dépenses extraordinaires sont équilibrées à la somme de 100,3 millions. En recettes extraordinaires, il y a l’autofinancement par subventions (40 millions) et l’autofinancement par ressources propres (60,3 millions). Pour ce qui est des dépenses extraordinaires, on note l’acquisition des terrains (30 millions) et d’autres immobilisations corporelles (70,3 millions).
Selon nombre d’observateurs, le vote de ce budget intervenant à quelques mois de la fin de l’année 2019, sa mise en place et son exécution sont-elles effectivement réalisables, quand on sait par ailleurs que le projet de l’exercice 2020 sera bientôt en discussion ? C’est là le grand point d’interrogation !