À quelques semaines de la reprise des cours, de nombreuses interrogations subsistent dans les esprits de plusieurs apprenants.
Pour y voir plus clair et tenter de dissiper toute inquiétude qui pourrait subvenir dans les esprits des uns et des autres, le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, a réuni, le 11 septembre dernier, les membres de son équipe en charge de l'Éducation nationale et l'Enseignement supérieur. Histoire de faire le point sur certains dossiers brûlants qui pourraient contrarier les prochaines rentrées scolaire et universitaire. Avec comme risque à la clé, une reprise des cours perturbée du fait, entre autres, de la non-prise en compte ni satisfaction des préoccupations exprimées par les partenaires sociaux et les apprenants.
D'autant plus que, depuis bientôt trois ans, les années scolaires se déroulent plus ou moins normalement. En tout cas, elles ne sont pas aussi perturbées que celles qu'on a connues aux heures les plus chaudes des revendications des principaux syndicats du secteur éducatif.
Quoi qu'il en soit, au cours de la rencontre présidée par le Premier ministre, le ministre de l'Éducation nationale, Michel Menga M'Essone, tout comme son collègue de l'Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, avaient indiqué que des dispositions avaient été prises pour résoudre un certain nombre de problèmes. Notamment la situation des enseignants en présalaire, la problématique des infrastructures en milieu scolaire et universitaire, l'insécurité aux abords des établissements scolaires, etc.