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La mesure du piège que les opposants se tendent : Des guerres larvées
Publié le mercredi 18 septembre 2019  |  InfosGabon
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© Autre presse par D. R.
La mesure du piège que les opposants se tendent : Des guerres larvées
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Libreville, Mercredi 18 Septembre 2019 (Infos Gabon) – On ne peut s’entourer d’intrigants et prétendre être lucide. En méconnaissant sa dimension largement limitée, le daltonien a beau porter des verres correcteurs, il aura le réflexe de les enlever et se prive de cette faculté à scruter des choses et des êtres.

Ainsi, il en est de ce collectif qui a choisi les coulisses du tribunal et les prétoires pour s’interroger sur l’identité de celui qui dirige le Gabon alors que visiblement, il s’agit d’une plainte absurde qui s’invite au débat républicain.

Les membres de ce collectif ont braillé les applaudissements des curieux venus à la parade militaire lorsque le président a salué les différents passages des troupes militaires comme s’ils détenaient le monopole du champ visuel.

Ces pulsions malsaines leur font mener un combat politique perdu, de même qu’ils ont perdu les législatives par la faiblesse de leur démarche. On saisit mieux aujourd’hui ce qui les tourmente : cette opposition est un royaume qui s’accroche aux satires et aux invectives

On ne naît pas héros, on le devient. Mais pas par n’importe quel raccourci. Parce que la politique n’accepte pas de grossières illusions. Des plaintes absurdes s’invitent subtilement dans les prétoires et accessoirement sur des plateaux de télévision occidentale, car, on n’y gagne pas de procès.

Ces échanges passionnés font penser à la satire de l’intelligence, de la lucidité et de la subtilité : une pétition de principe des chandeliers qui sollicitent, selon Frédéric Bastiat, économiste français du siècle passé, chantre du libéralisme qui enseignait par des métaphores ses contemporains à plus de bon sens, que les législateurs français ne peuvent pas interdire le soleil. (Le soleil représente le chef, la vie, la nature des choses).

L’argument était de voir l’économie prospérer en huile, coton et autres artifices.

Nous voilà loin de l’enthousiasme forgé par une situation qui sort de l’ordinaire comme de ce daltonien qui a assisté au défilé du 17 août et qui dit ce que lui dictent ses démons intérieurs: attiser la polémique qui n’a pas de clé de lecture décisive pour qui veut comprendre les motivations de ce collectif et ses postures de bienséance et de morale.

Il y a autour de cette affaire des hommes politiques maquillés, parfois inimaginables, le degré zéro de la culture politique de certains qui n’ont pas pris la mesure du piège qu’ils se tendent à eux-mêmes et du risque qu’ils font courir à leurs militants au sein de leurs partis minés par des guerres larvées suicidaires qu’ils vont à coup sûr perdre.

La première conséquence négligée est la dérouillée d’octobre dernier. Parions que la conséquence finale est la guerre des nerfs comme bombe à retardement.

FIN/INFOSGABON/EM/2019
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