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Ouverture à Libreville de la 22ème Session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est
Publié le mercredi 18 septembre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le ministre de l’Agriculture préside le premier conseil d’administration dU FAO
Lundi 5 juin 2018. Libreville. Le ministre de l’Agriculture Biendi Manganga Moussavou présidant les travaux du Conseil d’administration de la Commission de la FAO
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Libreville abrite, depuis ce mardi 17 et ce jusqu’au 19 septembre 2019, la 22ème Session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est (Copace). L’objectif visé par les participants est de formuler des recommandations afin de renforcer la gestion durable des pêches.

Financés par l’Union Européenne, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les travaux de la 22ème session du Comité pour l’Atlantique Centre Est (Copace) ont été ouverts par le ministre gabonais de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou qu’accompagnait le ministre de l’Environnement, Pr. Lee White. Ceci, en présence du Coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique Centrale, Helder Muteia.

Biendi Maganga Moussavou a indiqué à ce propos que les travaux qui font l’objet de cette rencontre permettront aux participants d’actualiser leurs connaissances sur le niveau d’exploitation des principaux stocks halieutiques dans les Etats membres, de partager les méthodes de gestion des aires de pêches marines et continentales, mais également d’évaluer les performances macro-économiques en matière piscicole.

Durant trois jours, le comité va donc se pencher sur des questions de première importance ayant fait l’objet des recommandations de la 21ème session, notamment l’évaluation indépendante des coûts et avantages devant aboutir à des recommandations des pays membres pour améliorer le fonctionnement du Copace ; ainsi que sur les résultats d’intersession relatifs aux dernières évaluations du statut des stocks exploités dans la zone du Copace.

Les travaux porteront également sur les programmes d’appui en cours et à venir visant à renforcer les processus d’aménagement des pêcheries en vue d’une gestion plus rationnelle des ressources halieutiques et leurs chaines de valeur.

«C’est ensemble qu’en connaissance de nos ressources communes que nous pourrons lutter contre la pêche illégale, afin de la préserver pour les générations futures. La gestion adéquate des stocks à travers des plans d’aménagement des pêcheries marines est une nécessité», a affirmé, M. Biendi Maganga Moussavou.

Le Coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique Centrale, Helder Muteia, est revenu sur l’enjeu que représente aujourd’hui à l’échelle planétaire le renforcement de la gestion des ressources halieutiques.

«La situation mondiale des stocks de poissons exploités de manière non durable au plan biologique ne fait que croître depuis 45 ans. La proportion des stocks de poissons commerciaux évalués à un niveau biologiquement non durable est ainsi passée de 10% en 1974 à 33% en 2015», a-t-il fait savoir.

Une dégradation tendancielle de la situation des ressources qui laisse, selon lui, planer de sérieuses menaces quant à la contribution durable de cette ressource naturelle pour le bien-être économique et sociale de millions d’individus bénéficiant directement ou indirectement des retombées de l’exploitation des ressources halieutiques.

Emma Raïssa Assengone
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