Le Fonds de garantie des dépôts en Afrique centrale (Fogadac) vient de révéler le détail de la procédure d’indemnisation des clients de la Banque de l’habitat du Gabon (BHG). Au total, 444 clients vont rentrer dans leurs droits.
Deux ans après la mise en liquidation de la Banque de l’habitat du Gabon (BHG), les clients de cet établissement bancaire vont enfin rentrer dans leurs droits. Le 16 septembre, le Fonds de garantie des dépôts en Afrique centrale (Fogadac) a publié le détail de l’indemnisation des clients de la BHG.
Soulignant que l’indemnisation sera effective à partir d’octobre, le Fogadac a précisé que «les paiements se feront à travers les coordonnées bancaires communiquées par les clients à l’occasion de la confirmation des soles». Les clients n’ayant pas transmis les coordonnées bancaires ont été priés de se rapprocher des banques mandataires (BGFIBank, Bicig et UGB, ndlr) pour entrer en possession de leur indemnisation.
Placée sous administration provisoire par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) en novembre 2015, en raison de nombreuses difficultés financières, la BHG a été mise en liquidation en juin 2017. Suite à l’indisponibilité des dépôts des clients de la banque, constatée en avril dernier par la Cobac, le Fogadac a donc enclenché la procédure d’indemnisation des clients.
En gros, 444 clients sont éligibles à l’indemnisation. Ainsi, le Fogadac va rembourser les «avoirs éligibles au titre de la protection des dépôts avec un maximum de 5 millions de FCFA par épargnant et par établissement bancaire». Toutefois, les dépôts publics des établissements de crédits, entreprises d’assurance, organismes de retraite et fonds de pension, ainsi que les dépôts en devises, sont exclus de tout remboursement par le Fogadac.
Par ailleurs, a précisé le Fogadac, le recouvrement de la quote-part des dépôts non indemnisable par ses soins, se fera dans cadre du processus de la BHG. Cet établissement avait démarré ses activités en janvier 2007. Elle avait pour vocation de contribuer efficacement et durablement au financement du logement. Elle était censée résorber le déficit important d’investissement constaté dans le secteur de l’aménagement foncier et de la construction de l’habitat urbain.