Afrique centrale : Le président gabonais Ali Bongo confirme à son homologue centrafricain Faustin Archange Touadéra sa volonté de réformer la CEEAC

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Publié le dimanche 15 septembre 2019 | LaLibreville.com

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Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement

Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a remis vendredi 13 septembre au chef de l’Etat centrafricain un message détaillé en ce sens.

« Tournée circulaire dans les Etats membres de la CEEAC terminée ce jour par la RCA où nous avons été reçus par le Président F.A Touadéra, à qui nous avons transmis le message du Président Ali Bongo pour la réforme institutionnelle de la CEEAC », a écrit sur son compte Twitter M. Bilie-By-Nze.

Le ministre gabonais avait débuté cette mini-tournée en Afrique centrale en se rendant lundi à Kigali pour y rencontrer le président Paul Kagame (lire notre article) et lui faire part de son intention de réformer en profondeur la CEEAC.

Le président gabonais cherche en effet à combler le retard d’intégration constaté entre les pays d’Afrique centrale par rapport à ceux appartenant à d’autres sous-ensembles régionaux sur le continent africain (SADC, EAC, CEDEAO, etc.).

Le timing n’est cependant pas anodin. Le 30 mai dernier, le traité instituant la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) est entré en vigueur. Or, Ali Bongo souhaite que les pays d’Afrique centrale, dont le Gabon, puissent en tirer le meilleur parti. D’où l’urgence, selon lui, qu’il y a à réformer certaines institutions de coopération sous-régionale pour les rendre plus efficaces.

Selon différentes sources, un sommet de la CEEAC, présidé par Ali Bongo Ondimba, devrait bientôt être programmé. Aucune date n’a été à ce stade avancée. Mais « cela ne saurait tarder », assure l’une d’entre elles.

Pour rappel, la dernière venue de Faustin Archange Touadéra à Libreville remonte à il y a trois mois. Le 8 juin dernier, le président centrafricain avait pris part aux commémorations du dixième anniversaire du décès d’Omar Bongo Ondimba. Il s’était, à cette occasion, entretenu en aparté avec le président gabonais.

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