La 35e session du comité de gestion des activités aéronautiques du Gabon s’est tenue le 11 septembre à Libreville. Les travaux ont porté sur l’autonomisation du bureau local de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).
Comment autonomiser le bureau local de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) ? Une question longuement évoquée lors de la 35e session du comité de gestion des activités aéronautiques nationales du Gabon, le 11 septembre à Libreville. Une rencontre intervenant un an après la signature à Paris, du contrat de délégation de gestion des activités aéronautiques entre l’Asecna et le Gabon.
Les travaux ont ainsi permis au ministre des Transports d’évaluer le niveau d’avancement des dossiers conduits par le bureau de l’Asecna au Gabon. «L’enjeu essentiel qui tournait autour de ce comité de gestion était de rendre l’Asecna autonome. Il est important de rappeler qu’un aéroport est un actif stratégique au regard de la collectivité de l’aéroport. Il s’agit désormais pour nous de faire en sorte que les utilisateurs des plateformes aéroportuaires puissent contribuer à la maintenance de ces plateformes», a expliqué Justin Ndoundangoye.
Une démarche s’inscrivant pleinement dans la vision de Justin Ndoundangoye pour les aéroports. En janvier, le ministre des Transports avait annoncé plusieurs mesures susceptibles de booster la compétitivité et l’attractivité des aéroports du Gabon. Parmi elles, l’instauration de «redevances additionnelles» pour «refinancer la réhabilitation de l’ensemble des plateformes aéroportuaires du Gabon».
En plus de l’autonomisation de la gestion des plateformes, le gouvernement envisage également de délimiter le domaine aéroportuaire. «Aujourd’hui, nous constatons avec regret que les plateformes aéroportuaires sont envahies par des constructions non autorisées et anarchiques des populations. Il va donc falloir que nous puissions nous pencher sur ce cas. Nous allons pour cela travailler avec les services du cadastre et de l’habitat pour délimiter ce domaine», a-t-il conclu.