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Education : L’éternel problème des effectifs pléthoriques dans les établissements scolaires
Publié le jeudi 12 septembre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Education : L’éternel problème des effectifs pléthoriques dans les établissements scolaires
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Les effectifs pléthoriques vont à nouveau faire parler d’eux durant l’année académique 2019-2020. Selon les prévisions, le seul cycle secondaire compte plus de 35 mille élèves arrivés, via le CEP, contre un peu moins de la moitié de départs après le Baccalauréat, dans les établissements primaires et secondaires du Gabon. L’année qui démarre comptera près de 15 milles élèves en plus dans le secondaire, alors qu’aucun établissement public n’a vu le jour depuis juin dernier.

Que n’a-t-on pas déjà dit sur les effectifs pléthoriques dans nos établissements scolaires? La problématique devient harassante au fil des années. Dans les lycées et collèges de Libreville notamment, il n’est plus rare de tomber sur des classes de 100, voire 150 élèves.

Enseignants, parents d’élèves et apprenants eux-mêmes n’ont de cesse de dénoncer cette réalité qui tend à se normaliser. Cette surpopulation va se faire ressentir avec encore plus d’acuité au cours de la prochaine année scolaire, si rien n’est fait pour améliorer. Pour s’en convaincre, il suffit de faire la différence entre les arrivées et les départs d’élèves dans les établissements primaires et secondaires du pays.

Pour le seul cycle secondaire, on compte plus de 35 mille élèves arrivés –via le CEP-, contre un peu moins de la moitié des départs après le Baccalauréat. Si on ajoute à ces derniers les élèves victimes de décrochage scolaire, on peut conclure que l’année qui démarre comptera près de 15 milles élèves en plus dans le Secondaire. Mais où loger ces élèves en plus, quand on sait qu’aucun lycée n’a vu le jour depuis juin dernier, et qu’il n’y avait déjà plus de place l’année passée ? C’est l’épineuse question à laquelle le ministre de l’Education nationale, Michel Menga M’Essone, et son équipe, vont devoir répondre.

Côté syndicats, l’on met déjà le véto contre tout ce qui s’apparenterait à des «solutions de façade». Entendez, convertir des écoles primaires en collèges. Ou transformer des infrastructures lambda en lieux d’apprentissage. C’est ce qu’ont laissé entendre le Syndicat national de l’Education nationale (SENA), comme la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (CONASYSED). Pour ces partenaires sociaux, il faut construire de nouveaux établissements.

Certains, comme le SENA, sont allés jusqu’à proposer une sorte de «Plan Marshall de l’Education» pour en finir avec les faibles capacités d’accueil dans l’Education nationale. Soit un plan qui, durant une certaine période, contraindra l’Etat à consentir des moyens conséquents à la construction d’établissements scolaires. Un peu comme le fut le vaste plan de construction des établissements primaires au milieu des années 1990.

En attendant d’y être, la réalité commande à l’ensemble des partenaires de l’Education de mettre leurs intelligences ensemble pour scolariser les élèves dans les meilleures conditions possibles.

Freddy Eyogue
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