Chaque génération vie avec ses innovations, celle des années deux mille (2000) vie à l’heure d’internet. Elle développe des moyens de communication pour être en contact avec le monde via le net. L’un des moyens justement mis en avant par cette génération hyper-connectée, devient un métier très lucratif. Il s’agit bien évidemment des "Youtubeurs".
Le Gabon et sa jeunesse des années 2000, à quoi rien ne peut échapper, surfent sur les tendances qui font la Une sur le net. Elle s’intéresse au métier de youtubeur. Par définition un youtubeur désigne, plus spécifiquement, une personne ayant un compte Youtube sur lequel elle publie des vidéos. Ce phénomène planétaire s’est véritablement fait ressentir au Gabon à l’orée de la présidentielle de 2016. A cette époque, les revendications politiques et sociales partaient de là. C’est ainsi que des youtubeurs tels que Lanlaire, Tata Huguette se sont fait connaitre.
Quelques temps après, les buzzematiques ( ceux qui aiment faire parler d’eux ) sont entrés dans la danse. Devenus des célébrités, ces derniers dégotent des contrats d’images avec des entreprises. C’est le cas de Clovis Nzong qui est récemment devenu l’image de marque du restaurant "Rapid’Foods" . Ce dernier n’a pas tardé à partager l’information à sa fanbase sur sa page Facebook officielle : << Je deviens officiellement égérie de Rapid’Foods Restaurant pour 6 millions de fcfa >>.
Avant Clovis Nzong, il y a bien évidemment quelques autres youtubeurs qui ont bénéficier des contrats d’images ou contrats publicitaires pour vendre des produits. On pense notamment à l’humoriste Yaya Vichenzo ou encore Andrew le Gaboma. Ces quelques exemples que nous comptons au bout des doigts ne sauraient tarder à grimper, au vue du nombre de youtubeurs de talents qui ne cessent de croitre.