C’est la question qu’on pourrait se poser au vue de l’agitation observée ces dernière semaines dans la sphère politique du pays. En effet, dans sa parution n°3051 du 8 au 14 septembre l’hebdomadaire Jeune Afrique révèle la stratégie adoptée par l’ancien ministre de la Fonction publique Ali Akbar Onanga Y’Obeghe qui souhaiterait constituer un contre pouvoir à l’ascension du directeur de cabinet politique du président du Parti démocratique gabonais (PDG) Brice Laccruche Alihanga.
Selon ce média très introduit au sein du landerneau politique gabonais, face à la montée en puissance du « DCPR » au sein du « parti de masse » et la popularité qu’il semble engranger auprès des militants, l’ex-pdgiste s’activerait actuellement pour tenter de se constituer des alliés au sein de l’Assemblée nationale notamment avec le soutien des élus nationaux tels que Pacôme Moubelet Boubeya et Idriss Ngari.
Si les raisons de cet activisme laissent penser à un lien avec l’état de santé du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, certains observateurs de la vie politique estiment que l’ancien membre du gouvernement et maître à penser du PDG n’aurait pas encore digéré son éviction du gouvernement, puis du parti au pouvoir à tort ou à raison attribué au directeur de cabinet du président de la République, à qui il avait dénié la qualité statutaire de représenter leur « Distingué camarade président ».
Dans l’optique semble-t-il d’ériger un contre pouvoir à ce dernier, Ali Akbar Onanga Yobeghe espère, selon l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique obtenir le soutien de l’ancien premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet mais aussi des anciens ministres Guy Bertrand Mapangou, Pascal Houangni Ambouroue, Jean Pierre Oyiba, Guy Maixent Mamiaka et Hervé Patrick Opiangah.